- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Compétence
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Institution administrative
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Loi et traité
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Profession juridique et judiciaire
- > Responsabilité
- > Société et association
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Propriété intellectuelle
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Droit international et communautaire
- > Grève
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Temps de travail
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article
Défaut de base légale du transfert de propriété : délai pour saisir le juge de l’expropriation
Défaut de base légale du transfert de propriété : délai pour saisir le juge de l’expropriation
L’introduction d’un pourvoi en cassation contre l’ordonnance d’expropriation ne saurait suspendre ou interrompre le délai de deux mois dont dispose l’exproprié pour faire constater par le juge de l’expropriation le défaut de base légale du transfert de propriété.
par Rémi Grandle 24 janvier 2013
Intervenue pour mettre fin à une anomalie juridique que de nombreux auteurs dénonçaient (V. not. D. Maillot, D. 1971, Chron. 103), la loi « Barnier » n° 95-101 du 2 février 1995 (AJDI 1995. 299, obs. C. Morel ) a modifié l’article L. 12-5 du code de l’expropriation pour offrir aux expropriés, en cas d’annulation définitive par le juge administratif de la déclaration d’utilité publique ou de l’arrêté de cessibilité, une voie permettant de faire constater par le juge de l’expropriation le défaut de base légale de l’ordonnance portant transfert de propriété.
Dix ans plus tard intervenait le décret d’application (Décr. n° 2005-467, 13 mai 2005, Dr. adm. 2005, n° 139, obs. S. Traoré) qui prévoit que l’exproprié qui entend faire constater le manque de base légale de l’ordonnance portant transfert de propriété doit transmettre « au greffe de la juridiction qui a prononcé l’expropriation » un dossier comprenant divers documents dans un délai de deux mois suivant la notification de la décision du juge administratif (C. expr. art. R. 12-5-1). Ce délai a été considéré par le Conseil d’État comme n’étant pas « d’une brièveté telle qu’il entraverait l’exercice du droit au recours » (CE 3 sept. 2007, Assoc. de sauvegarde du droit de propriété, req. n° 282488, Lebon ; Dalloz actualité, 17...
Pour aller plus loin
Sur le même thème
-
La mesure de confiscation de l’Athlète de Fano est compatible avec la Convention européenne des droits de l’homme
-
La seule gratuité n’est-elle pas une libéralité ?
-
À qui appartiennent les infrastructures de télécommunications ?
-
Preuve qu’un local est affecté à un usage d’habitation
-
Les députés adoptent un cadre global de restitution des restes humains
-
Locaux d’habitation : codification des règles sanitaires d’hygiène et de salubrité
-
Énergie : qualification de bail emphytéotique administratif et intérêt général
-
À qui profite la confiscation ? Incompétence du juge pénal pour en décider
-
Les droits des copropriétaires minoritaires devant la Cour de Strasbourg
-
De l’Empire ottoman à la CEDH : la notion de bien se renforce au bénéfice des personnes morales