L’élection présidentielle se déroulera dans quelques jours. Temps fort de la vie politique nationale, l’échéance a pour but de désigner celui qui sera, comme le disait le général de Gaulle, « en charge de l’essentiel ». C’est d’ailleurs l’élection la plus mobilisatrice de tous les suffrages (moyenne : environ 75 % des suffrages exprimés). Il est probable que le score soit en baisse cette fois-ci. Ce sont les articles 6 et 7 de la Constitutions de 1958 qui, pour l’essentiel, règlementent celle-ci. L’article 6 précise que « le président de la République est élu pour cinq ans au suffrage universel direct ». Il y est aussi précisé que « nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs ». Quant à l’article 7 de la Constitution, il énonce que « le président est élu à la majorité absolue des suffrages exprimés » à un ou deux tours.
Rappelons que pour se présenter les candidats doivent obtenir 500 signatures d’élus locaux. Ils doivent aussi présenter une déclaration de patrimoine. C’est le Conseil Constitutionnel qui est chargé de veiller au bon déroulement de l’élection (art. 7 Const.), à la régularité de celle-ci, à l’examen des réclamations et à la proclamation des résultats.
Selon nous, le passage du septennat au quinquennat a dénaturé et banalisé le mandat présidentiel. Ce qui nous amène à constater que depuis 2005 (première élection quinquennale), les élections ont changé de nature. Même si le septennat renouvelable n’emporte pas notre adhésion (un septennat unique serait plus opportun).