Accueil
Le quotidien du droit en ligne
-A+A
Article

Time sharing: respect du formalisme

Le contrat de réservation de parts de sociétés d’attribution d’immeubles en jouissance à temps partagé qui ne respecte pas le formalisme imposé par le code de la consommation est nul et ne peut être régularisé ultérieurement, en particulier à l’occasion de la cession ultérieure des parts sociales émises par la société de time sharing.

par X. Delpechle 3 février 2011

À des fins d’information et de protection du consentement du consommateur, le contrat de réservation de parts de sociétés d’attribution d’immeubles en jouissance à temps partagé, pratique plus connue sous sa dénomination anglo-saxonne de time sharing et qui s’analyse juridiquement en une souscription (ou une promesse de souscription) de parts sociales, est soumis à un formalisme strict. Cela se confirme pleinement à la lecture des anciens articles L. 121-61 et suivants du code de la consommation, alors applicables, qui soumettent le contrat de réservation à un formalisme rigoureux qui impose, entre autres, la rédaction d’un écrit contenant plusieurs mentions obligatoires (identification du professionnel, désignation de l’immeuble, etc.) et l’indication, sur le document contractuel, de l’existence d’une...

Il vous reste 75% à lire.

Vous êtes abonné(e) ou disposez de codes d'accès :