Accueil
Le quotidien du droit en ligne
-A+A
Article

Congrès de l’USM : le syndicalisme judiciaire, « un impératif démocratique »

Le 40e congrès de l’Union syndicale des magistrats (USM), qui s’est déroulé des 10 au 12 octobre, à Bordeaux, a accueilli vendredi Christiane Taubira. Christophe Régnard cède la présidence à Virginie Duval.

par Marine Babonneaule 13 octobre 2014

Il avait prévenu le président de l’USM, Christophe Régnard. Cette année, il serait moins polémique qu’à l’accoutumée vis-à-vis de la Chancellerie. Deux raisons à cela : le magistrat, resté six ans à la tête du syndicat majoritaire, quitte son poste et l’USM fête ses quarante ans d’existence. « Alors plutôt que de parler de votre action [Madame la ministre, ndlr], je vais parler de la nôtre, de celle de l’USM (…) de ce qu’elle a évité, de ce qu’elle a obtenu, de ses combats pour une justice plus indépendante, plus efficace dans l’intérêt du justiciable », a déclaré Christophe Régnard, à Bordeaux, devant Christiane Taubira.

Il a surtout été question, en réalité, de syndicalisme au sein de la magistrature, « cet impératif démocratique », récemment attaqué par une partie de la droite1. « Rien ne peut justifier notre disparition, si ce n’est une volonté, plus ou moins clairement exprimée, de porter atteinte à ceux qui, quelle que soit la majorité, se sont battus depuis des années pour défendre l’indépendance de la justice et des magistrats ». La faute au Syndicat de la magistrature (SM) et son « mur des cons », certainement. La charge contre le SM débute. « Il serait stupide de ne pas percevoir qu’il existe aujourd’hui, comme hier, deux formes de syndicalisme...

Il vous reste 75% à lire.

Vous êtes abonné(e) ou disposez de codes d'accès :