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Emmanuel Macron propose aux élus locaux un « pacte girondin »

Le président de la République a réussi son opération séduction des élus locaux. Ceux-ci sont prêts à négocier avec le gouvernement. Toutefois, les questions financières pourraient compliquer la lune de miel…

par Marie-Christine de Monteclerle 19 juillet 2017

Liberté, confiance, prise en compte de la diversité des territoires… et 13 milliards d’économies imposées sur la durée du quinquennat sans oublier la suppression de la taxe d’habitation (TH). Telles sont les perspectives présentées par le président de la République aux élus locaux réunis pour la première Conférence nationale des territoires (CNT), le 17 juillet au Sénat.

Ce montant de 13 milliards était la mauvaise nouvelle du jour, le chiffre de 10 milliards étant jusqu’à présent évoqué. Pour autant, les autres annonces d’Emmanuel Macron ont intéressé les associations d’élus. Tout en réaffirmant leur opposition totale à la suppression de la TH et à la nouvelle coupe dans leurs dotations, les présidents des associations du « bloc local », saluaient tous, à l’issue des débats, la « logique de négociation » du gouvernement, selon les mots de François Baroin, président de l’Association des maires de France. De son côté, Régions de France a salué, dans un communiqué, l’ambiance « constructive » de la rencontre, tandis que le président de l’Assemblée des départements de France (ADF), Dominique Bussereau, indiquait que son association s’engageait « résolument dans un pacte inédit mais prometteur avec l’État ».

Des réunions deux fois par an

La CNT permettra-t-elle, selon le vœu exprimé dans son intervention par le premier ministre, de « sortir du face à face parfois stérile, souvent méfiant entre l’État et les collectivités territoriales » ? Elle est le début d’un processus qui va se poursuivre par des réunions semestrielles, dans...

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