- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Compétence
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Institution administrative
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Loi et traité
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Profession juridique et judiciaire
- > Responsabilité
- > Société et association
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Propriété intellectuelle
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Droit international et communautaire
- > Etrangers
- > Grève
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Temps de travail
- Avocat
Article
Équilibre entre droits de la défense et droit à la vie privée des victimes d’agressions sexuelles
Équilibre entre droits de la défense et droit à la vie privée des victimes d’agressions sexuelles
Selon la Cour européenne des droits de l’homme, le 28 mai 2015, le droit à la vie privée implique que l’intégrité personnelle des parties soit respectée pendant l’instruction et le procès.
par Juliette Gatéle 16 juin 2015
La mère d’une ressortissante slovène née en Ukraine décide de saisir la justice afin de voir condamné un ami de la famille désigné comme l’auteur d’agressions sexuelles répétées à l’encontre de sa fille mineure. Sept années s’écoulent entre le dépôt de plainte et le prononcé du jugement de première instance. Au cours de l’instruction, l’expert gynécologue croit bon de demander à la jeune femme pourquoi elle ne s’est pas davantage défendue. Lors du procès conduit à huis clos enfin, alors qu’aucune preuve irréfutable n’est apportée, les juges laissent l’agresseur supposé interroger à plusieurs reprises, longuement et âprement la jeune femme devenue majeure. L’agresseur présumé est finalement acquitté par les tribunaux slovènes.
La jeune femme saisit toutefois la Cour européenne des droits de l’homme pour contester la légalité de la procédure. D’abord, en ce que sa longueur excessive du fait de longs délais entre tous les stades de l’instance constitue un traitement inhumain ou dégradant contraire à l’article 3 de la Convention européenne des droits de l’homme (« Nul ne peut être soumis à la torture ni à des peines ou traitements inhumains ou dégradants »). Ensuite, en ce que les questions du gynécologue et la manière dont les juges ont permis que l’agresseur présumé l’interroge pendant le procès constituent une violation du droit au respect de la vie privée et familiale consacré par l’article 8. Les demandes la jeune...
Sur le même thème
-
Absence de violation automatique de la Convention européenne des droits de l’homme pour la mise à exécution d’une mesure de renvoi vers la Russie
-
MAE et statut de réfugié : une entorse à la présomption de respect des droits fondamentaux entre États membres ?
-
CEDH : la France n’a pas méconnu la liberté d’expression de Tariq Ramadan
-
Quand le principe ne bis in idem succombe en présence d’un classement sans suite
-
L’excuse de bonne foi ne peut faire l’objet d’une interprétation trop stricte face à des allégations d’agression sexuelle
-
Mandat d’arrêt européen : mode d’emploi de la remise d’une mère avec des enfants en bas âge
-
Le changement de nature du motif de refus d’exécution du mandat d’arrêt européen réfuté par la Cour de justice
-
Décision de gel d’un meuble corporel : alignement sur le régime applicable à une saisie « interne »
-
Parquet européen : étendue du contrôle d’une mesure d’enquête transfrontière
-
Mutation d’une peine de prison en une peine de travaux d’intérêt général : exposition de la victime à un traitement inhumain et dégradant