- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Compétence
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Grève
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
L’arrêt rapporté est l’occasion, pour la chambre criminelle, de procéder à des rappels toujours salutaires sur le déroulement d’une garde à vue en cas d’état d’ébriété.
par Dorothée Goetzle 17 juillet 2017
En l’espèce, un employé d’hôtel déclare à son directeur avoir été victime d’une agression sexuelle commise par un client dans la chambre occupée par ce dernier. Immédiatement alertés, les services de police procèdent à l’arrestation de ce client. Ce dernier étant en état d’ivresse, il est conduit au commissariat et placé en garde à vue. La mesure de garde à vue prend effet à 22h22, heure de l’interpellation. L’officier de police judiciaire diffère toutefois la notification des droits, ceux-ci ayant été notifiés à 2h45 du matin. Dans l’intervalle, l’intéressé est placé en cellule de dégrisement où il se livre à une exhibition sexuelle. Poursuivi des chefs d’agression sexuelle et d’exhibition sexuelle, il est déclaré coupable des deux infractions. Sur appel du prévenu et du ministère public, la cour d’appel confirme sa culpabilité et le condamne, pour ces deux chefs, à trois mois d’emprisonnement avec sursis et 1 000 € d’amende. L’intéressé forme un pourvoi en cassation articulé en trois moyens.
Dans le premier moyen, il reproche aux juges du fond de ne pas avoir statué sur l’exception de nullité qu’il soulevait. L’intéressé considère en effet que ses droits de gardé à vue lui ont été notifiés alors qu’il était encore en état d’ébriété et que son droit à un procès équitable n’a pas été respecté. En d’autres termes, il considère qu’à 2h45 du matin il était encore en état d’ébriété et que la notification des droits est intervenue de...
Sur le même thème
-
Loi du 28 avril 2025 relative au renforcement de la sûreté dans les transports : extension du continuum de sécurité
-
Contrôle des actes du parquet européen par les juridictions nationales
-
Procédure d’extradition vers les États-Unis : précisions sur l’articulation des normes conventionnelles et internes
-
Enquêtes AMF : le Conseil constitutionnel écarte l’obligation de notification du droit de se taire
-
La retenue douanière, oui mais à quelles conditions ?
-
Exposition à des substances toxiques : la Cour européenne rappelle les exigences garanties par le droit à la vie
-
Champ d’application de la directive « Police-Justice » et logiciel étranger
-
Conduite sous stupéfiants : aucun contrôle sur la validité ou la fiabilité du test de dépistage
-
Légitimité du recours à la force meurtrière par le GIGN
-
L’extension du périmètre du droit de visite des douanes confortée par le Conseil constitutionnel