- Administratif
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Statuts particuliers
- > Temps de travail
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

GPA : l’adoption par le parent d’intention n’est pas simple
GPA : l’adoption par le parent d’intention n’est pas simple
La demande d’adoption simple du parent d’intention doit être rejetée car l’atteinte à l’intérêt de l’enfant n’est pas disproportionnée par rapport à la violation du principe de prohibition de la gestation pour autrui (GPA).
par Thomas Coustetle 5 avril 2016

Dans ses deux célèbres arrêts Menneson et Labassée (CEDH 26 juin 2014, req. n° 65192/11, Mennesson c. France, et req. n° 65941/11, Labassée c. France, Dalloz actualité, 30 juin 2014, nos obs. , note F. Chénedé
; ibid. 1773, chron. H. Fulchiron et C. Bidaud-Garon
), la Cour européenne des droits de l’homme admettait que la GPA ne fait plus obstacle à l’établissement de la filiation sur l’état civil lorsque l’acte de naissance n’est pas falsifié et qu’il traduit juridiquement la réalité biologique, indépendamment du mécanisme, certes très contesté, de la mère porteuse qui en a permis la constitution. C’est en ce sens qu’avait jugé la Cour de cassation dans un ultime revirement (Cass., ass. plén., 3 juill. 2015, n° 14-21.323, Dalloz actualité, 7 juill. 2015, obs. R. Mésa
, note H. Fulchiron et C. Bidaud-Garon
; ibid. 1481, édito. S. Bollée
; ibid. 1773, point de vue D. Sindres
). Il restait à se demander quel sort les tribunaux réserveraient, dans cette hypothèse bien précise, à la demande d’adoption du parent d’intention, c’est-à-dire le conjoint du parent biologique. Si la question est d’importance, c’est parce que le contexte pouvait autoriser l’analogie avec les deux avis de la Cour de cassation (Cass., avis, n° 15011 et n° 15010, 22 sept. 2014, Dalloz actualité, 24 sept. 2015, nos obs.
, note A.-M. Leroyer
; ibid. 2015. 21, point de vue H. Fulchiron
) qui ont admis précisément l’adoption après recours à la procréation médicalement assistée (PMA) (V., déjà, nos obs. préc.). Ce dernier jalon ne sera pas posé par les juges de la cour d’appel de Dijon, qui dans un arrêt du 24 mars dernier, ont refusé d’accéder à la demande du conjoint du père biologique.
Les faits sont...
Sur le même thème
-
Loi sur la justice des mineurs : le Conseil constitutionnel a eu le dernier mot
-
Défaut de pouvoir du JME de statuer, au cours de la procédure de conversion en divorce, sur la demande de révision de la pension alimentaire fixée en conséquence de la séparation de corps
-
Majeurs protégés : interprétation stricte de l’altération des facultés corporelles de nature à empêcher l’expression d’une volonté
-
Les soins psychiatriques sans consentement de nouveau devant la Cour européenne des droits de l’homme
-
Le placement à l’ASE ne peut s’effectuer au domicile d’un ou des parents (bis repetita)
-
Les effets de la décision étrangère de divorce passée en force de chose jugée
-
De l’importance de l’orientation du patient placé en soins psychiatriques sans consentement
-
[PODCAST] Quid Juris – Loi sur la fin de vie : le débat
-
Contrariété à l’ordre public international de la délégation de puissance paternelle sans l’accord de la mère
-
Le délai de prescription de l’action en constatation de la possession d’état court à compter du décès du parent prétendu