- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Compétence
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Institution administrative
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Loi et traité
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Profession juridique et judiciaire
- > Responsabilité
- > Société et association
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Propriété intellectuelle
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Droit international et communautaire
- > Etrangers
- > Grève
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Temps de travail
- Avocat
Article
Mandat d’agir en justice du chef d’entrave donné à un membre du CHSCT
Mandat d’agir en justice du chef d’entrave donné à un membre du CHSCT
La citation directe d’un employeur par le secrétaire du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail est recevable dès lors que des délibérations régulièrement adoptées ont donné mandat d’agir en justice du chef d’entrave au représentant du comité.
par Bertrand Inesle 26 novembre 2014
Le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) est un groupement revêtu de la personnalité juridique, ce qui lui confère le droit d’agir en justice (Soc. 17 avr. 1991, n° 89-17.993, Bull. civ. V, n° 206 ; D. 1991. IR 152 ; Rev. sociétés 1992. 53, obs. Y. Guyon ; JCP E 1991. II. 229, note H. Blaise) tant devant les juridictions civiles que pénales. Il lui est donc possible de se constituer partie civile ou de citer directement l’auteur présumé des faits (sur ces deux moyens de mise en mouvement de l’action publique, V. C. pr. pén., art. 85 et 388) s’agissant notamment du délit d’entrave consécutif à une atteinte de l’employeur à son fonctionnement (C. trav., art. L. 4742-1).
Mais le comité, incapable d’agir par lui-même et dépourvu de toute représentation légale, doit, pour ce faire, nécessairement désigner un représentant, alors chargé de saisir la juridiction compétente et de doter le comité d’une assistance et d’une représentation dans l’accomplissement des actes de procédure. Cette désignation prend la forme d’un mandat, certes régi par les dispositions propres au mandat du code civil, mais qui répond également à des conditions particulières, à savoir d’être écrit et spécial (Rép. pr. civ., v° Action en justice, par N. Cayrol, n° 460 ; Rép. pr. civ., v° Assistance et représentation en justice, par D. Cholet, n° 34 : concernant le caractère spécial du mandat, l’auteur y voit, au contraire, une application implicite de l’art. 1988 c. civ.).
C’est exactement ce que prévoit la chambre criminelle concernant les actions pénales des personnes morales (pour une organisation syndicale de salariés, V. Crim. 16 nov. 2005, n° 04-84.520, Bull. crim. n° 299 ; pour les sociétés commerciales, V. Crim. 6 mai 1985, n° 84-90.316, Bull. crim. n° 170 : même si, aujourd’hui, le directeur général est considéré investi par la loi d’un pouvoir de représentation général [Cass., ass. plén., 18 nov. 1994, n° 90-44.754, Bull. AP, n° 6 ; D. 1995. 101 , concl. M. Jeol , note D. Cohen ; Rev. sociétés 1995. 296, note P. Merle ; RTD com. 1995. 127, obs. C. Champaud et D. Danet ; ibid. 145, obs. B. Petit et Y. Reinhard ; JCP 1995. II. 22360, concl. M. Jéol]) et, plus particulièrement, concernant le comité d’entreprise (Crim. 3 avr. 1997,...
Sur le même thème
-
Petite pause printanière
-
Panorama rapide de l’actualité « Santé » des semaines du 26 février au 25 mars 2024
-
Éclaircissements sur l’interdiction d’un service de mise en relation entre pharmaciens et clients pour le commerce électronique de médicaments non soumis à prescription médicale
-
Litige prud’homal : notion de « mêmes fins » pour apprécier la recevabilité d’une demande nouvelle en appel
-
Précisions sur l’étendue de l’obligation de reclassement de l’employeur en cas d’inaptitude du salarié
-
Ubérisation de la pharmacie : la Cour de justice précise les conditions de licéité des plateformes de vente en ligne de médicaments
-
Précisions sur la requalification d’un contrat de travail intermittent en présence d’une UES
-
Même caractérisé, le harcèlement sexuel commis par un salarié de la finance ne prive pas celui-ci de sa rémunération variable différée
-
Mentions obligatoires légales et conventionnelles du contrat à temps partiel d’aide à domicile
-
Précisions sur la requalification d’un contrat d’accompagnement dans l’emploi