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Mise en place d’une collaboration qualifiante d’un an pour les élèves avocats

Le Conseil national des barreaux a adopté, vendredi 3 février 2017, une résolution réformant la formation initiale des avocats et introduisant la collaboration qualifiante. Un statut qui ne fait pas l’unanimité.

par Anne Portmannle 9 février 2017

La mesure avait pourtant reçu le soutien du garde des Sceaux en personne. Jean-Jacques Urvoas, lors de son discours devant la Conférence des bâtonniers, le 27 janvier dernier, est en effet revenu sur la formation des avocats et particulièrement sur la collaboration qualifiante. « La collaboration qualifiante qui est proposée [par le CNB, ndlr] a une véritable pertinence, dès lors qu’elle s’inscrit dans un parcours de formation, et qu’elle comporte donc un réel contenu qualifiant. Patron et collaborateur doivent avoir des obligations spécifiques, qui assurent au second un véritable encadrement en même temps qu’elles l’impliquent dans sa formation », avait dit le garde des Sceaux devant les avocats.

Associé souvent par ses détracteurs au projet d’augmentation du montant des droits d’inscription à l’école d’avocat (v. Dalloz actualité, 7 févr. 2017, art. A. Portmann isset(node/183242) ? node/183242 : NULL, 'fragment' => isset() ? : NULL, 'absolute' => )) .'"'>183242), ce nouveau statut a déclenché l’émotion sur les réseaux sociaux, dès l’annonce de son adoption, lors de l’assemblée générale des 3 et 4 février 2017. Pour nombre d’étudiants, cette nouvelle période d’apprentissage retarde d’autant l’entrée dans la vie active.

Le principe de la collaboration qualifiante, voté dès 2014

C’est pourtant lors de son assemblée générale des 10 et 11 octobre 2014 que le Conseil national des barreaux (CNB) a adopté une proposition de réforme de la formation initiale des avocats (qui faisait déjà suite à une résolution adoptée les 13...

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