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Après leur grand oral devant les départements, les candidats à la présidentielle ont été auditionnés par l’Association des maires de France. Et, sans surprise, ont proclamé leur amour pour les communes.
par Marie-Christine de Monteclerle 23 mars 2017
Si le président de la République était élu à l’applaudimètre par les maires, sans aucun doute, en mai prochain, un berger entrerait à l’Élysée… C’est par une véritable ovation que les édiles réunis le 22 mars 2017 par l’Association des maires de France (AMF) pour écouter les onze candidats à la présidentielle ont salué l’intervention de Jean Lassalle. Le premier magistrat, depuis 40 ans, de Lourdios-Ichère (Pyrénées-Atlantiques, 160 habitants) a proclamé sa volonté de « redonner aux maires la fierté qui leur est due », avant de conclure sur un tonitruant : « Mesdames et Messieurs les maires, tenez bon ! ».
En revanche, les dix autres candidats (ou leurs représentants, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon n’ayant pas fait le déplacement), en revanche n’ont recueilli, au mieux, que des applaudissements polis. Et Emmanuel Macron – qui s’en est d’ailleurs offusqué – quelques sifflets lorsqu’il a évoqué son projet d’exonérer de taxe d’habitation 80 % des ménages ou la baisse des dotations.
Pourtant, ils n’ont pas ménagé leurs efforts. « Nous aurons sans doute quelques déclarations d’amour », avait prévenu André Laignel, premier vice-président de l’AMF en ouverture...
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