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Outrage envers le juge Gentil : 3 000 € d’amende à nouveau requis contre Henri Guaino

Le député Les Républicains était jugé, hier en appel, pour ses propos tenus en 2013 contre le juge Jean-Michel Gentil qui avait mis en examen Nicolas Sarkozy dans le cadre de l’affaire Bettencourt.

par Marine Babonneaule 3 septembre 2015

Et rebelote. Une audience en appel quasi identique à celle de première instance. Les éternels et hallucinés coucous judiciaires du palais de justice, pittoresques parties civiles, avaient également répondu présents. Seule différence notable : les députés venus soutenir Henri Guaino en octobre 2014 n’étaient plus là, hier, dans la salle d’audience de la cour d’appel de Paris (V. Dalloz actualité, 23 oct. 2014, obs. M. Babonneau isset(node/169061) ? node/169061 : NULL, 'fragment' => isset() ? : NULL, 'absolute' => )) .'"'>169061). L’ancien conseiller de Nicolas Sarkozy était jugé pour outrage et discrédit sur une décision juridictionnelle à l’encontre de Jean-Michel Gentil qui avait mis en examen l’ex chef de l’État pour abus de faiblesse dans l’affaire Bettencourt. Invité sur Europe 1, le 22 mars 2013, Henri Guaino avait estimé « indigne » le travail du magistrat. « Voilà, je le dis, il a déshonoré un homme, il a déshonoré nos institutions, il a aussi déshonoré la justice », avait-il notamment déclaré puis répété dans différents medias. À l’origine de la procédure, une dénonciation de l’Union syndicale des magistrats. Le 27 novembre 2014, le tribunal...

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