Plus de la moitié des avocats collaborateurs manquent de temps pour développer leur clientèle

C’est la seconde édition de cette étude, qui avait été réalisée pour la première fois il y a quatre ans. Elle a été faite auprès d’un échantillon représentatif de 1 461 avocats collaborateurs (réponses recueillies en décembre 2015) et d’environ 700 cabinets qui emploient des avocats libéraux (réponses recueillies en mars 2016). 

Recrutement

L’étude se penche notamment sur les modes de recrutement des avocats collaborateurs. Il est intéressant de constater que, si pour beaucoup, le premier recrutement a eu lieu grâce à un stage (50 %), leur poste actuel a cependant été trouvé par une autre voie : par l’entremise d’un confrère, pour 37 % d’entre eux, par une annonce (27 %) ou encore par une candidature spontanée (15 %). Les cabinets, quant à eux, privilégient, pour recruter, les stages (50 %), les annonces (36 %), les candidatures spontanées (30 %) et les recommandations de leurs confrères (29 %). La durée nécessaire pour trouver un collaborateur ou une collaboration est perçue de manière différente par les cabinets et les avocats. Si 61 % des collaborateurs indiquent avoir trouvé un poste en moins d’un mois, seuls 41 % des cabinets disent avoir trouvé chaussure à leur pied dans ce délai. Ils sont 42 % à indiquer qu’ils ont plutôt mis quelques mois à trouver la recrue idéale.

Durée de la collaboration et dossiers personnels

L’un des enseignements les plus frappants de cette étude est sans doute ce qu’elle expose sur la perception de la durée de la collaboration en fonction des personnes sondées. Si les avocats interrogés répondent à 99 % qu’un contrat de collaboration est un contrat à durée indéterminée,...