- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Compétence
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Institution administrative
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Loi et traité
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Profession juridique et judiciaire
- > Responsabilité
- > Société et association
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Toute la matière
- > Bien - Propriété
- > Citoyenneté - Nationalité - Étranger
- > Contrat et obligations - Responsabilité
- > Convention - Traité - Acte
- > Droit économique
- > Droit public
- > Environnement - Agriculture
- > Famille - Personne
- > Pénal
- > Principes - Généralités
- > Procédure
- > Propriété intellectuelle
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Propriété intellectuelle
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Droit international et communautaire
- > Etrangers
- > Grève
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Temps de travail
- Avocat
Article
Preuve illégale produite par la victime et caractérisation de la tentative de chantage
Preuve illégale produite par la victime et caractérisation de la tentative de chantage
Le prévenu est irrecevable à contester pour la première fois devant la Cour de cassation l’admission, comme moyen de preuve, de l’enregistrement d’une communication téléphonique auquel il n’a pas consenti.
par Sébastien Fucinile 10 février 2015
Par un arrêt du 28 janvier 2015, la chambre criminelle s’est prononcée sur l’admission d’une preuve illicite ainsi que sur la caractérisation d’une tentative de chantage. Elle a ainsi tout d’abord affirmé que le prévenu était « irrecevable à contester pour la première fois devant la Cour de cassation l’admission, comme moyen de preuve, de l’enregistrement d’une communication téléphonique auquel il n’a pas consenti ». Il s’agissait en l’espèce de l’enregistrement d’une conversation téléphonique réalisé par une femme à l’insu de son ex-époux, au cours de laquelle celui-ci lui demandait de lui remettre une somme d’argent sous peine de révéler sa relation extraconjugale à l’épouse de son amant. La chambre criminelle a, par ailleurs, déclaré que « la révélation d’une telle liaison aurait été de nature à porter atteinte à la considération de la victime », ce qui permet de caractériser en tous ses éléments la tentative de chantage.
Concernant le premier point, la chambre criminelle refuse de répondre à l’argument tiré de la violation du principe de loyauté du fait de la production d’une preuve illicite, en l’occurrence l’enregistrement litigieux. En effet, en l’absence d’ouverture d’une information judiciaire, les exceptions de nullité doivent être soulevées in limine litis. Sauf si le prévenu n’était ni comparant, ni représenté devant le tribunal correctionnel, l’exception de nullité de l’admission d’un moyen de preuve doit être soulevée par lui en première instance et avant toute défense au fond. La Cour de cassation rappelle de manière constante qu’une exception de nullité est irrecevable si elle est soulevée pour la première fois en cause d’appel (V. Crim. 10 juill. 1996, n° 95-83.930, D. 1997. 147 , obs. J. Pradel ) ou en cassation (Crim. 2 févr. 1987, D. 1987. 147, obs. J. Pradel). Cependant, quand bien même ce moyen aurait été soumis avant toute défense au fond, il n’aurait pas été admis, en vertu de la jurisprudence constante de la Cour de cassation en la matière. En effet, celle-ci, exigeant de l’autorité publique le respect du principe de loyauté dans la recherche de la preuve (V. Cass., ch. réunies, 31 janv. 1888, S. 1889. 1. 241 ; Crim. 27 févr. 1996, n° 95-81.366, Bull. crim. n° 93 ; D. 1996. 346 , note C. Guéry ; RSC 1996. 689, obs. J.-P. Dintilhac ; 7 janv....
Sur le même thème
-
Loi renforçant la sécurité des élus locaux : je préviens, je protège et j’informe
-
Abus de confiance : l’usage abusif peut porter sur un immeuble
-
Saisie en valeur de l’objet du blanchiment entre les mains d’une société non mise en cause en ayant « personnellement profité »
-
Nouveau rapport statistique sur la victimation, la délinquance et l’insécurité
-
Requalification en appel du vol aggravé
-
Précisions sur la compétence territoriale des agents des douanes
-
Loi « anti-squat » : protéger les logements contre l’occupation illicite
-
Président décroché, répression neutralisée
-
Escroquerie au jugement : retour sur la matérialité du délit
-
Non-restitution d’un contrat d’assurance-vie constituant le produit d’une infraction : assimilation des effets à ceux de la confiscation