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La responsabilité de l’avocat séquestre amiable

Un cabinet d’avocats est considéré comme le séquestre du prix d’une cession de fonds de commerce, même s’il a cédé son activité à un juriste du cabinet qui n’a jamais intégré la profession d’avocat.

par Anne Portmannle 5 mars 2015

Un cabinet d’avocats parisien, qui avait un bureau secondaire à Lyon, a été assigné par les cédants d’un fonds de commerce, pour avoir manqué à ses obligations de séquestre amiable, tel que désigné dans l’acte de cession. Les cédants reprochaient notamment au cabinet d’avocats de n’avoir pas placé les fonds séquestrés, ce qui a causé un manque à gagner au cédant et de n’avoir pas réglé à temps l’opposition faite par l’administration fiscale au titre de l’impôt sur le revenu, ce qui a causé une majoration de 5 % des sommes dues. 

Cession concomitante de l’activité du cabinet secondaire

Le tribunal de grande instance de Bourgoin-Jallieu, saisi par les cédants, a fait droit à leur demande et condamné le cabinet d’avocats à leur payer diverses sommes en réparation du préjudice subi : 6 725 € au titre des pénalités de retard réclamées par le fisc et 9 138 € au titre des intérêts qu’auraient pu produire les sommes si elles avaient été placées. Le cabinet d’avocat a interjeté appel. Il a fait valoir que la SELARL d’avocats ne pouvait être...

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