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Le quotidien du droit en ligne

G. Forest

Bail à long terme et liberté contractuelle

Si le bail à long terme doit être conclu pour une durée d’au moins dix-huit ans, les parties peuvent convenir d’une durée plus longue.

Droit de préemption et charge des honoraires de l’intermédiaire immobilier

La rémunération de l’intermédiaire immobilier est à la charge du titulaire du droit de préemption, dès lors qu’il en est fait mention dans la déclaration d’intention d’aliéner.

Assemblée générale des copropriétaires : une seule question par vote

A peine de nullité, chaque décision votée par l’assemblée générale ne doit porter que sur un seul objet.

Une association loi 1901 n’est pas recevable à exiger le respect du cahier des charges d’un lotissement

Une association loi 1901, qui n’est pas partie au cahier des charges, n’a pas qualité pour exercer les actions et pouvoirs réservés à l’association syndicale ou aux colotis.

Mise à disposition de terres, renouvellement et application de la loi dans le temps

Un bail renouvelé est un nouveau bail : viole les articles L. 411-37 et L. 411-50 du code rural une cour d’appel qui déclare l’article L. 411-37, pris dans sa version antérieure à la loi du 9 juillet 1999, seul applicable à la cause au motif que la mise à disposition était antérieure à l’entrée en vigueur de ce texte, peu important qu’il s’agisse d’un bail renouvelé postérieurement à cette date.

Lotissement et liberté d’association

Les statuts de l’association syndicale de propriétaires sont opposables à l’acquéreur, dès lors que le cahier des charges publié préalablement à la vente sur saisie mentionnait l’existence du lotissement.

Disparition du syndicat et qualité pour agir

La réunion de la totalité des lots dans une seule main entraîne la disparition de la copropriété et du syndicat, et la transmission à l’acquéreur des actions dont ce dernier disposait tant à l’égard du constructeur que des assureurs. Ces actions, en l’absence de règlement d’avances et de préfinancement par le syndicat des travaux de réparation, ne relevant pas de celles pour lesquelles ce dernier survit pour les besoins de la liquidation de son patrimoine.

Bail à durée réduite : délai de confirmation de l’évènement justifiant la dérogation

Le bailleur doit confirmer la réalisation de l’évènement justifiant la dérogation à la durée légale au moins deux mois avant le terme du contrat.

Révision du loyer commercial : portée de la loi MURCEF

Viole l’article L. 145-38, alinéa 3, du code de commerce dans sa rédaction issue de la loi MURCEF une cour d’appel qui, pour fixer le loyer à un montant inférieur à celui résultant de la dernière fixation, retient que les termes « par dérogation aux dispositions de l’article L. 145-33 » introduit par la loi nouvelle, ne peuvent s’entendre comme privant le juge des loyers de l’utilisation de la valeur locative comme élément de la détermination du loyer, ce qui aurait pour conséquence d’interdire toute révision à la baisse.

Le congé doit être délivré à tous les indivisaires

Lorsqu’un bail commercial a été consenti par des propriétaires indivis et hormis le cas où l’un de ceux-ci a reçu mandat du ou des autres indivisaires, le congé donné par le preneur doit, pour être valable, avoir été délivré à chacun des cobailleurs indivis.