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Le quotidien du droit en ligne

Jean-Philippe Strebler

Changements d’ALUR modérés pour les SCoT

Si le régime des SCoT n’a pas été fondamentalement affecté par l’adoption de la loi ALUR, les ajustements opérés devraient avoir, dès les prochains mois, de multiples incidences, qu’il s’agisse du renforcement de l’incitation à l’élaboration des SCoT, du transfert immédiat de la compétence SCoT à toutes les communautés de communes ou encore de la suppression (temporaire ?) du document d’aménagement commercial.

RDI 2014, 300  ...

La nouvelle participation au financement de l’assainissement collectif

Anticipant de près de trois ans la suppression programmée de la participation pour raccordement à l’égout, le Parlement a décidé de supprimer cette participation d’urbanisme dès le 1er juillet 2012… pour la remplacer par une nouvelle participation au financement de l’assainissement collectif, désormais indépendante des autorisations d’urbanisme ...

Réforme du droit de la publicité et des enseignes - Décryptage du décret du 30 janvier 2012

Le décret du 30 janvier 2012 a organisé des possibilités d’adaptations locales des nouvelles règles nationales qui n’avaient pas été envisagées par la loi, qu’il s’agisse de l’intervention du préfet en bordure des routes à grande circulation ou du gestionnaire de la voirie pour les préenseignes dérogatoires. Il a par ailleurs précisé que les nouveaux règlements locaux de publicité doivent désormais comporter un rapport de présentation, un règlement et des annexes.

Réforme de la fiscalité de l’urbanisme (intermède)

La participation pour raccordement à l’égout (PRE) était l’une des plus anciennes contributions d’urbanisme. Elle devait être supprimée le 1er janvier 2015, avec l’entrée en vigueur de la 2e phase de la réforme de la fiscalité de l’urbanisme.

La réforme de la fiscalité de l’urbanisme

Les deux décrets du 25 janvier 2012 ont apporté quelques détails réglementaires nécessaires à la mise en œuvre, depuis le 1er mars 2012, de la réforme de la fiscalité de l’urbanisme, s’agissant des deux nouvelles taxes créées : taxe d’aménagement et versement pour sous-densité. Institution et exonérations, base et taux ont été précisés pour la première ; expression mathématique du calcul, établissement et reversement sont détaillés pour la seconde, ainsi que sa procédure spécifique de rescrit...

La taxe d’aménagement : vers une « fiscalisation » du financement des équipements publics

En chantier depuis plus de deux ans, la réforme de la fiscalité de l’urbanisme a été adoptée dans le cadre de la loi du 29 décembre 2010 de finances rectificative pour 2010. Les objectifs affichés de cette réforme étaient multiples : il s’agissait tout autant de simplifier, clarifier, donner une meilleure lisibilité des outils de financement et une grande marge de manœuvre aux collectivités en fonction de leur taille, caractéristiques et politiques d’aménagement que d’intégrer les exigences du développement durable et particulièrement la densité urbaine et la maîtrise de l’...

Grenelle 2 et SCOT:des ambitions renforcées et une présence plus forte de l’État

Dans le domaine de l’urbanisme, la loi du 12 juillet 2010 a entendu exprimer de grandes ambitions à l’égard des schémas de cohérence territoriale (SCOT) : non seulement il s’agit de promouvoir leur « verdissement », mais ces documents d’urbanisme qui ont vocation à couvrir l’ensemble du territoire national, doivent pouvoir pallier les insuffisances ou inexistences des autres démarches de planification territoriale. Au final, le texte adopté « permet » effectivement aux collectivités locales de traduire dans les SCOT en des termes plus ou moins contraignants des...

Le projet urbain partenarial, contribution « souple » au financement d’équipements publics

La « rigidité » du régime juridique des contributions d’urbanisme, tel qu’il résultait de la loi du 18 juillet 1985, était critiquée par les aménageurs et constructeurs : avec le projet urbain partenarial, la loi du 25 mars 2009 a créé une forme « conventionnelle » de contribution privée au financement des équipements publics. Certains inconvénients observés avant 1985 ne semblent pas écartés et les collectivités publiques, si elles négligent des principes de lien direct et de proportionnalité, vont courir des risques financiers importants.