- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Compétence
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Grève
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Temps de travail
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Action en justice des associations
Action en justice des associations
Même hors habilitation législative, et en l’absence de prévision statutaire expresse quant à l’emprunt des voies judiciaires, une association peut agir en justice au nom d’intérêts collectifs dès lors que ceux-ci entrent dans son objet social.
par X. Delpechle 26 septembre 2008
Cet arrêt de cassation se prononce en faveur d’une large recevabilité des actions en justice des associations pour défendre un intérêt collectif, conformément à une tendance lourde qui se dégage en jurisprudence. Il reprend, en les amplifiant et les affinant, des solutions admise il y a peu par d’autres formations de la Cour de cassation, procédant, par-là même, à une heureuse harmonisation de la jurisprudence (V. déjà, l’arrêt fondateur : Civ. 2e, 27 mai 2004, Bull. civ. II, n° 239 ; D. 2004, Somm. 2931, obs. Lamazerolles ; RTD com. 2004. 555, obs. Grosclaude ; V. égal. Civ. 3e, 26 sept. 2007, Bull. civ. III, n° 255 ; D. 2007. AJ. 2535, obs. Vincent
; ibid. 2757, chron. C. Cass.
; RTD civ. 2008. 305, obs. Jourdain
; JCP 2008. II. 10020, note Parance). La recevabilité d’une pareille action est donc subordonnée au respect d’une seule condition : que l’intérêt que l’association agréée se propose de défendre en estant en justice entre dans son objet social. La Cour de cassation fait donc définitivement « sauter le verrou » qui consistait à subordonner une telle faculté à l’existence d’une habilitation législative (par ex. l’art. L. 421-2 c. consom., qui habilite les associations de consommateurs agréées à demander en justice la cessation d’agissements illicites ou la suppression, dans un contrat proposé aux consommateurs, une clause illicite), procédant ainsi à un alignement sur la jurisprudence rendue à propos des syndicats : celle-ci...
Sur le même thème
-
Petite pause
-
[PODCAST] Quid Juris – Loi sur la fin de vie : le débat
-
Panorama rapide de l’actualité « Civil » de la semaine du 12 mai 2025
-
Constat d’achat : le stagiaire du cabinet d’avocat peut décidément être tiers acheteur !
-
Loi DDADUE : de quelques aspects de droit des assurances
-
Une interprétation nouvelle de l’article 1112-1 du code civil
-
Des conditions procédurales de la caducité d’un contrat en conséquence de l’annulation d’un autre
-
Justice : trois missions pour inspirer les futures réformes
-
Aide et assistance d’un parent excédant la piété familiale : la créance au titre de l’action de in rem verso est immédiatement exigible
-
L’ouverture de la vacance de la succession n’a pas d’effet suspensif sur la prescription des créances