- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Compétence
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Grève
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Clause exclusive de responsabilité et faute lourde
Clause exclusive de responsabilité et faute lourde
Le fait pour le bailleur d’avoir supprimé le service de surveillance sans en informer son locataire ne suffit pas à caractériser une faute lourde, permettant d’écarter la clause exclusive de responsabilité
par D. Chenule 18 février 2009
Concurrencée par le recours au manquement à une obligation essentielle du contrat en matière de clause de responsabilité (V., sur ce point, le Tourneau, Droit de la responsabilité et des contrats, Dalloz Action, 2008-2009, n° 1178), l’utilisation de la faute lourde reste un moyen très efficace de paralyser les clauses exclusives de responsabilité contractuelle. Contrairement aux avatars de la jurisprudence Chronopost (Com. 22 oct. 1996, Bull. civ. IV, n° 261 ; D. 1997. Jur. 121, note Sériaux ), le recours à la faute lourde implique une appréciation du comportement du débiteur afin de déterminer si le manquement revêt la gravité nécessaire. C’est ainsi que, sous le contrôle de la Cour de cassation (V. Civ. 29 juin 1932, DP 1933.1.49), les juges du fond doivent déterminer précisément si l’inexécution reprochée possède les caractéristiques nécessaires de la faute lourde, faute de quoi la clause de responsabilité restera effective.
En l’espèce, un bail avait été conclu entre deux sociétés – pour...
Sur le même thème
-
Quelles perspectives pour la liberté de la presse ? Entretien avec le professeur Evan Raschel
-
L’action de groupe entre dans une nouvelle ère : la réforme tant attendue est promulguée (Partie 2)
-
L’action de groupe entre dans une nouvelle ère : la réforme tant attendue est promulguée (Partie 1)
-
Les pouvoirs du juge des référés au cas de violation des règles d’urbanisme
-
Contrariété à l’ordre public international de la délégation de puissance paternelle sans l’accord de la mère
-
Gérald Darmanin annonce le changement dans la continuité
-
Au procès en responsabilité de l’État, pour des carences dans le traitement de signalements de menaces de mort, finalement mises à exécution
-
Crédit immobilier et responsabilité de la banque du fait de ses démarcheurs
-
Chronique CEDH : mise en évidence européenne de l’urgence à modifier la définition française du viol
-
Montage d’opérations de défiscalisation et droit des contrats