- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Grève
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Temps de travail
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
La Cour de cassation, dans deux décisions du 24 septembre 2008 promises à la plus large diffusion, statue sur l’opportunité de l’action de in rem verso pour régler des différends entre concubins.
par I. Gallmeisterle 30 septembre 2008
L’enrichissement sans cause permet de restaurer l’équité dans le couple non marié. Un concubin peut en effet se prévaloir de cette théorie générale, aux conditions ordinaires de l’application de celle-ci. Il pourra faire valoir qu’il a enrichi son compagnon sans contrepartie, pour obtenir une indemnité correspondant à la plus faible des deux sommes représentant l’enrichissement et l’appauvrissement.
C’est ainsi qu’en l’espèce (n° 06-11.294), le concubin, après avoir vécu dix ans avec sa compagne dont il a eu deux enfants, l’a assignée en remboursement des sommes exposées pour financer les travaux de rénovation de la maison appartenant à celle-ci et qui était le logement du ménage. La concubine, ayant été condamnée par les juges du fond, s’est pourvue en cassation. Elle fait notamment valoir que l’appauvrissement de son concubin n’était pas dépourvu de contrepartie, dès lors que la maison dont la rénovation a été entreprise aux frais de son concubin « constituait le logement du ménage, où vivaient les deux concubins et leurs deux enfants ». Elle ajoute que la société dont son concubin...
Sur le même thème
-
Chèque impayé, titre exécutoire non judiciaire et pouvoir de contrôle du juge de l’exécution
-
Assignation délivrée à plusieurs personnes : un seul enrôlement suffit
-
Panorama rapide de l’actualité « santé » du mois du 1er au 31 mai 2025
-
Cessions successives d’une même créance et retrait litigieux
-
Accession et indivision perpétuelle et forcée : démolition d’une construction réalisée sans le consentement des indivisaires
-
[PODCAST] Quid Juris – « Entrisme islamiste » : toutes les propositions passées au crible
-
Panorama rapide de l’actualité « Civil » des semaines des 19 et 26 mai 2025
-
La répartition des compétences internationales en matière de renonciation à succession
-
Admission de principe des clauses attributives de juridiction asymétriques
-
Présence de l’avocat lors de l’examen clinique au cours d’une opération d’expertise civile