- Administratif
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Statuts particuliers
- > Temps de travail
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Du danger pour le salarié en CDD de prendre acte de la rupture
Du danger pour le salarié en CDD de prendre acte de la rupture
La prise d’acte de la rupture d’un CDD en cours par le salarié est soumise à l’article L. 122-3-8 du code du travail selon lequel seule l’existence d’une faute grave de l’employeur permet d’imputer la rupture à ce dernier.
par J. Cortotle 5 juillet 2007
La prise d’acte de la rupture du contrat de travail peut être définie comme « le constat de la rupture du contrat, initié par une des parties, que cette dernière impute à son cocontractant en raison de son comportement » (J. Cortot, Prise d’acte de la rupture du contrat de travail par le salarié : contribution à l’étude d’un mode de rupture original, LPA 3 janv. 2006, p. 3). Initialement « découvert » dans le cadre de la fin du CDI, ce mode de rupture trouve-t-il place dans le cadre du contrat de travail à durée déterminée, dont les modalités de rupture sont fondamentalement différentes ? En cas de réponse positive, il convient de déterminer l’existence ou non d’une adaptation de régime. Ces points sont abordés par la Cour de cassation dans cette décision du 30 mai 2007.
Une salariée, embauchée par un établissement de formation par le biais de plusieurs CDD depuis six années, avait annoncé à son employeur qu’elle quittait son emploi. Cette décision s’accompagnait de plusieurs reproches, parmi lesquels on peut citer le non versement de la prime de précarité, le refus de revaloriser le salaire, la mauvaise application de la convention collective… Saisissant la juridiction prud’homale, la salariée demande la requalification des CDD en CDI intermittent (la convention collective renvoyant à cette possibilité), des indemnités de rupture et de licenciement dépourvu de cause réelle et sérieuse. Devant le rejet de la demande de requalification par les juges du fond, confirmés par la chambre sociale en raison des conditions spécifiquement prévues par la convention collective pour le travail intermittent, restait à s’interroger sur la prise d’acte de la rupture qui, conséquemment, visait un CDD.
Le...
Sur le même thème
-
Pause estivale
-
Assujettissement à cotisations de sécurité sociale des pourboires centralisés par l’employeur
-
Panorama rapide de l’actualité « santé » du mois de juin 2025
-
Recours pour excès de pouvoir contre le décret n° 2024-780 relatif à la suspension du repos hebdomadaire en agriculture : les raisins de l’employeur et la colère du travailleur
-
Sauf accord de droit international ou européen contraire, séjourner à l’étranger interdit le service d’indemnités journalières de sécurité sociale : revirement !
-
De quelques inefficacités du licenciement en matière de rupture conventionnelle
-
Actions gratuites : existe-il une perte de chance indemnisable en cas de transfert du contrat de travail ?
-
Protocole d’accord préélectoral : le juge judiciaire doit statuer en l’absence de décision administrative
-
Précisions sur l’indemnisation de la rupture discriminatoire de période d’essai
-
Licenciement d’un agent public mis à disposition dans une institution privée