- Administratif
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Statuts particuliers
- > Temps de travail
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

La durée de la prescription est déterminée par la nature de la créance
La durée de la prescription est déterminée par la nature de la créance
La durée de la prescription est déterminée par la nature de la créance et la circonstance que celle-ci soit constatée par un acte authentique revêtu de la formule exécutoire n’a pas pour effet de modifier cette durée.
par X. Delpechle 5 juin 2006
Si la théorie de la prescription extinctive est simple dans son fondement – la sécurité juridique, voire l’ordre public, exigent, en effet, que le débiteur soit libéré du fait de l’inaction prolongée de son créancier – elle est, en revanche, beaucoup plus délicate à appréhender dans sa mise en œuvre.
Il s’agissait ici d’un prêt consenti par un établissement de crédit à un gérant de SARL, donc d’un acte mixte, puisqu’il impliquait un commerçant et un non-commerçant, normalement soumis à la prescription décennale, en application de l’article L. 110-4, I du Code de commerce. Ce prêt, garanti par une inscription hypothécaire, avait été consenti au début de l’année 1989, et l’emprunteur avait cessé ses remboursements dès la fin de cette même année-là. La banque n’a réclamé judiciairemtn le remboursement du prêt qu’en 2001. Celle-ci prétendait que le prêt était soumis à la prescription trentenaire, dans la mesure où le prêt avait été consenti par acte notarié. En effet, selon elle, l’acte notarié devait être assimilé à un jugement, en ce qu’il est, comme lui, revêtu de la formule exécutoire. Or, l’action en exécution d’un jugement, comme l’a d’ailleurs récemment rappelé l’Assemblée...
Sur le même thème
-
Pause estivale
-
Justice des mineurs. L’enfance en danger sacrifiée
-
Loi Badinter : précisions sur la faute de la victime exclusive de réparation
-
Principe dispositif et perte de chance
-
Loi sur la justice des mineurs : le Conseil constitutionnel a eu le dernier mot
-
La responsabilité du fait des produits défectueux et le cas des pathologies évolutives devant la CJUE
-
[PODCAST] « Quid Juris » – Le scandale des airbags Takata
-
Saisine d’une cour d’appel incompétente : revirement sur la sanction
-
Panorama rapide de l’actualité « santé » du mois de juin 2025
-
Actions de l’associé contre le dirigeant d’une société et qualité à agir