- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Statuts particuliers
- > Temps de travail
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Faute grave: la mise en œuvre du licenciement doit intervenir dans un délai restreint
Faute grave: la mise en œuvre du licenciement doit intervenir dans un délai restreint
La faute grave étant celle qui rend impossible le maintien du salarié dans l’entreprise, la mise en œuvre de la rupture du contrat de travail doit intervenir dans un délai restreint après que l’employeur a eu connaissance des faits allégués dès lors qu’aucune vérification n’est nécessaire.
par J. Sirole 28 octobre 2010
Cette décision rappelle une nouvelle fois un principe a priori bien établi, la faute grave est celle « d’une importance telle qu’elle rend impossible le maintien du salarié dans l’entreprise pendant la durée du préavis », et qu’il appartient dès lors au juge du fond de relever que le manquement commis présente bien cette nature (Soc. 26 févr. 1991, D. 1991. IR 82 ).
Cette définition doit être confrontée à la règle de l’article L. 1332-4 du code du travail, selon laquelle l’employeur dispose en principe de deux mois à compter de la connaissance des faits fautifs pour déclencher des poursuites disciplinaires. Si la faute grave empêche toute continuation du contrat de travail, en toute logique, l’employeur qui retient cette qualification ne doit pas tarder avant d’engager la procédure de licenciement (Soc. 1er mars 1989, no 86-40.933, Dalloz jurisprudence ; 22 oct. 1991, no 90-40.077, Dalloz jurisprudence). Il ne peut davantage utiliser les deux mois prévus par la loi avant de prononcer la sanction, ce laps de temps étant de nature à ôter à la faute son caractère de gravité (Soc. 24 oct. 2000, no 98-42.779, Dalloz jurisprudence). C’est donc une nouvelle fois cette règle qui est ici rappelée (Soc. 16 juin...
Sur le même thème
-
Réduction générale dégressive de cotisations patronales : charge de la preuve
-
L’existence de risques psychosociaux peut justifier le licenciement d’une salariée enceinte
-
Applications conventionnelles dans le secteur des métiers de la prévention sécurité
-
L’imputation de l’indemnité pour travail dissimulé en cas de reprise de marché
-
Opposabilité aux salariés d’un dispositif de vidéosurveillance dans les lieux ouverts au public
-
[PODCAST] Socialement vôtre - Maladies psy : maladies professionnelles ?
-
Prévoyance collective : étendue du maintien de garantie dans le cadre de la portabilité
-
Nullité du licenciement d’un salarié intérimaire
-
Report de l’entretien préalable en raison de l’état de santé du salarié
-
Contrat de sécurisation professionnelle et plan de départ sans licenciement