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Franchissement de seuil et action de concert : faisceau d’indices

En l’absence d’accord écrit, l’existence d’une action de concert peut être démontrée par un faisceau d’indices graves, précis et concordants.

par A. Lienhardle 31 mai 2012

Par ce troisième arrêt de rejet du 15 mai 2012, non publié au Bulletin, la chambre commerciale clôt le second volet de l’affaire Eiffage (sur les pouvoirs du bureau de l’assemblée, V. les deux autres arrêts du 15 mai 2012, Dalloz actualité, 31 mai 2012, obs. A. Lienhard ).

Le pourvoi reprochait, notamment, à la cour d’appel d’avoir considéré que l’article L. 233-10 précité n’exige pas que l’accord résulte d’un écrit, ni qu’il revête un caractère contraignant (Paris, 2 avr. 2008, D. 2008. AJ 1057, obs. A. Lienhard ; Rev. sociétés 2008. 394, note Le Cannu ; RTD com. 2008. 377, obs. N. Rontchevsky  ; ibid. 390, obs. C. Goyet RTDCOM/CHRON/2008/0231 ; V. aussi D. Carreau et H. Letréguilly, L’affaire « Sacyr/Eiffage » devant les tribunaux : beaucoup de questions et peu de réponses, D. 2008. Chron. 2882   ; O. Dexant-de-Bailliencourt, Les pactes d’actionnaires dans les sociétés cotées, Dalloz, coll. « Nouvelle bibliothèque de thèses », 2012, nos...

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