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Indemnisation des infections nosocomiales : intervention de l’ONIAM

Ouvrent droit à réparation au titre de la solidarité nationale les dommages résultant d’infections nosocomiales dans les établissements, services ou organismes mentionnés au premier alinéa du I de l’article L. 1142-1 du code de la santé publique correspondant à un taux d’incapacité permanente ou d’atteinte permanente à l’intégrité physique ou psychique supérieur à 25 % ainsi que les décès provoqués par ces infections nosocomiales.

par Inès Gallmeisterle 2 juillet 2013

La loi n° 2002-303 du 4 mars 2002 a consacré le principe d’une responsabilité sans faute en matière d’indemnisation des infections nosocomiales. Ce faisant, elle a semblé « aggraver les obligations des assureurs en leur faisant supporter des indemnisations pour cause objective et pour des incapacités permanentes partielles (IPP) supérieures à 25 % toujours onéreuses » (Y. Lambert-Faivre, La responsabilité médicale : la loi du 30 décembre modifiant la loi du 4 mars 2002, D. 2003. Chron. 361 ).

C’est dans ce contexte qu’est intervenue la loi n° 2002-1577 du 30 décembre 2002, dont l’une des principales modifications réside dans le transfert à l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux, des affections iatrogènes et des infections nosocomiales (ONIAM) de l’indemnisation des infections nosocomiales les plus graves.

En effet, l’indemnisation d’une infection nosocomiale repose dorénavant sur l’alternative suivante : soit le taux d’IPP est inférieur à 25 % et l’indemnisation de l’infection relève de la...

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