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L’appréciation de la rétention de sûreté par le Conseil constitutionnel

Le Conseil constitutionnel a tranché : la rétention de sûreté n’est pas une peine mais elle ne peut pas pour autant être appliquée rétroactivement, contrairement à la surveillance de sûreté qui sera applicable dès la publication de la loi.

par E. Allainle 25 février 2008

Très attendue, cette décision du Conseil constitutionnel censure l’une des dispositions les plus controversées de la loi relative à la rétention de sûreté et à la déclaration d’irresponsabilité pour cause de trouble mental et émet quelques réserves pour son application.

Dans un premier temps, le Conseil examine en détail les nouvelles mesures de rétention de sûreté et de surveillance de sûreté crées par la loi et il en déduit qu’il ne s’agit ni d’une peine, ni d’une sanction ayant...

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