- Administratif
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Statuts particuliers
- > Temps de travail
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Responsabilité en cas d’incendie criminel : locataires, barricadez-vous !
Responsabilité en cas d’incendie criminel : locataires, barricadez-vous !
Le locataire, présumé responsable en cas d’incendie, ne peut s’exonérer en invoquant l’incendie criminel provoqué par des tiers en son absence que si cet évènement constitue un cas de force majeure imprévisible et irrésistible.
par G. Forestle 9 mai 2007
En matière d’incendie, l’article 1733 du Code civil édicte une présomption de responsabilité particulièrement rigoureuse pour le locataire. Ce dernier répond du sinistre sauf s’il démontre que le feu a pris à la suite d’un cas de force majeure ou un vice de construction, ou encore que le feu a été communiqué par une maison voisine. Ces causes d’exonération sont limitatives (Civ. 16 août 1882 : D. 1883.1.213, sol. constante).
Cette présomption de responsabilité ne joue que dans les rapports entre bailleur et locataire (elle est inopposable au simple occupant : Civ. 3e, 31 oct. 2006 : AJDI 2007. 298, obs. de La Vaissière ; au sous-locataire par le bailleur : Civ. 3e, 8 déc. 1993 : Bull. civ. III, n° 59 ; elle a cependant vocation à jouer inter partes dans le cadre d’une sous-location : Civ. 3e, 24 janvier 2007 : D. 2007. AJ. 444
). Elle s’applique à tous les types de baux (Civ. 1re, 6 mai 1968 : JCP 1970. II. 16157, note Chevassus), et en particulier aux baux d’habitation (Civ. 3e, 22 nov. 1989 : Bull. civ. III, n° 217, sol. rendue sous l’empire de la loi de 1982, transposable à la loi du 6 juillet 1989).
Il s’agissait ici de savoir si un incendie criminel causé par des...
Sur le même thème
-
Précisions sur le point de départ des intérêts de la récompense liquidée selon le profit subsistant
-
La qualification procédurale de la « demande » de déchéance du droit aux intérêts formulée par la caution
-
Défaut de pouvoir du JME de statuer, au cours de la procédure de conversion en divorce, sur la demande de révision de la pension alimentaire fixée en conséquence de la séparation de corps
-
Majeurs protégés : interprétation stricte de l’altération des facultés corporelles de nature à empêcher l’expression d’une volonté
-
Sur la « compétence » matérielle du juge de l’honoraire et son appréciation stricte
-
Les soins psychiatriques sans consentement de nouveau devant la Cour européenne des droits de l’homme
-
Action paulienne et créance certaine en son principe
-
Faute de la victime dans l’aggravation du dommage vs obligation de minimiser le dommage
-
Quelle responsabilité contractuelle du garagiste qui opère des réparations incomplètes ou contraires aux règles de l’art ?
-
Panorama rapide de l’actualité « Civil » de la semaine du 23 juin 2025