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Avantages consentis à un enfant : preuve de l’intention libérale
Avantages consentis à un enfant : preuve de l’intention libérale
Les avantages consentis à un enfant, qui consistent à le loger gratuitement dans un appartement ou à lui attribuer la perception des loyers, constituent des libéralités rapportables à la succession dont la reconnaissance exige la preuve de l’intention libérale du disposant.
par J. Marrocchellale 31 janvier 2012

Il est nécessaire de prouver l’intention libérale du disposant afin que le rapport soit dû, autrement dit, il n’existerait pas de libéralités sans intention libérale. Tel est l’enseignement de cet arrêt du 18 janvier 2012 (V. aussi, Civ. 1re, 18 janv. 2012, n° 11-12.863 et n° 09-72.542, Dalloz actualité, à paraître, obs. N. Le Rudulier ; n° 10.25-685, Dalloz actualité, 30 janv. 2012, obs. J. Marrocchella ; JCP N 2005, n° 51-52, p. 647 ; JCP 2008. I. 108, obs. Le Guidec ; RJPF 2006-1/34, obs. Casey ; LPA 3 mai 2006, note Chamoulaud-Trapiers).
En l’espèce, deux époux séparés de biens ont acquis indivisément, chacun pour moitié, un appartement. Après le décès de son mari, l’épouse donataire de la plus large quotité disponible entre époux, a opté pour un quart des biens en pleine propriété et trois quarts en usufruit. Par plusieurs ordonnances du juge des tutelles, elle a été placée sous sauvegarde de justice, puis sous le régime de la curatelle renforcée. Entre temps, elle a modifié la clause bénéficiaire du contrat d’assurance-vie au profit de l’un de ses fils. Elle décède en laissant pour lui succéder les deux enfants issus de son union avec...
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