- Administratif
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Statuts particuliers
- > Temps de travail
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

La cession de portefeuille de contrats d’assurances n’est pas une cession de clientèle
La cession de portefeuille de contrats d’assurances n’est pas une cession de clientèle
Une cession de portefeuille s’analyse en une cession de contrats, c’est-à-dire une cession de créances soumise au formalisme de l’article 1690 du code civil, et non en une cession de clientèle.
par X. Delpechle 23 février 2009

Par cet arrêt de rejet, la Cour de cassation refuse d’analyser le « contrat de cession de portefeuille » en une cession de clientèle. Très précisément, il est ici question d’un courtier en assurances, mis en liquidation judiciaire, qui a cédé à un tiers le portefeuille de contrats d’assurances, souscrits auprès diverses compagnies, qu’il détenait. Cela, sans formalité aucune, sinon en adressant un simple courrier aux cocontractants (à tout le moins aux compagnies d’assurance). La haute juridiction valide, tout en la reprenant pleinement à son compte, la solution selon laquelle une cession de portefeuille s’analyse en une cession de contrat. Or, une cession de contrat de droit commun (il existe des cessions de contrat particulières, soumises à un régime spécifique ; V., par ex., en matière de cession de bail commercial, l’art. L. 145-16 c. com.), comme l’admet d’ailleurs la jurisprudence, spécialement en matière de contrat d’assurance (Civ. 1re, 28 oct. 1981, Bull. civ. I, n° 317),...
Sur le même thème
-
Précisions sur le point de départ des intérêts de la récompense liquidée selon le profit subsistant
-
La qualification procédurale de la « demande » de déchéance du droit aux intérêts formulée par la caution
-
Défaut de pouvoir du JME de statuer, au cours de la procédure de conversion en divorce, sur la demande de révision de la pension alimentaire fixée en conséquence de la séparation de corps
-
Majeurs protégés : interprétation stricte de l’altération des facultés corporelles de nature à empêcher l’expression d’une volonté
-
Sur la « compétence » matérielle du juge de l’honoraire et son appréciation stricte
-
Les soins psychiatriques sans consentement de nouveau devant la Cour européenne des droits de l’homme
-
Action paulienne et créance certaine en son principe
-
Faute de la victime dans l’aggravation du dommage vs obligation de minimiser le dommage
-
Quelle responsabilité contractuelle du garagiste qui opère des réparations incomplètes ou contraires aux règles de l’art ?
-
Panorama rapide de l’actualité « Civil » de la semaine du 23 juin 2025