- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Compétence
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Grève
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Temps de travail
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Clause de réserve de propriété : action en paiement contre le sous-acquéreur
Clause de réserve de propriété : action en paiement contre le sous-acquéreur
L’action en paiement exercée par le vendeur initial à l’encontre d’un sous-acquéreur de biens vendus avec clause de réserve de propriété s’analyse en une action personnelle et non en une action réelle.
par A. Lienhardle 14 octobre 2009

Avant même que la jurisprudence ne l’applique de plus en plus ouvertement, c’est la doctrine, en la personne de Françoise Pérochon, qui a théorisé, dans l’article faisant autorité sur la question, la dualité des actions, toutes deux dites « en revendication du prix de revente », conférée par la loi des procédures collectives (à l’époque l’art. 122 de la loi n° 85-98 du 25 janv. 1985, devenu l’ancien art. L. 621-124 c. com., aujourd’hui l’art. L. 624-18 c. com.). Selon cette analyse, ce texte « confère au vendeur-propriétaire deux actions, liées mais distinctes, la revendication du prix proprement dite, action réelle qu’il doit exercer contre le débiteur pour faire reconnaître par la "procédure" sa qualité de propriétaire de la créance du prix de revente, subrogée au bien, et l’action personnelle en paiement de cette créance qu’il exercera, banalement, contre le débiteur de celle-ci, le sous-acquéreur » (F. Pérochon, La revendication du prix de revente, D. Affaires 1996. 1402, spéc. n° 2).
Sans la nommer jusqu’ici, la Cour de cassation a déjà fait sienne cette distinction, qui transparaît dans plusieurs décisions, notamment dans un arrêt de 2005, s’agissant de la procédure obligatoire de la demande en revendication (Com. 24 mai 2005, Bull. civ. IV, n° 110 ; D. 2005. AJ 1633, obs. Lienhard ; Gaz. Pal. 4-5 nov. 2005. 57, obs. Pérochon ; Rev. proc. coll. 2005. 374, obs. Monsèrié-Bon).
C’est cependant surtout l’action réelle...
Sur le même thème
-
Petite pause
-
Panorama rapide de l’actualité « Affaires » de la semaine du 12 mai 2025
-
La protection des données à caractère personnel dans le contentieux de la concurrence : l’Autorité sanctionne le système ATT d’Apple permettant d’accepter ou non leur traçage à des fins publicitaires
-
Loi DDADUE : de quelques aspects de droit des assurances
-
Une interprétation nouvelle de l’article 1112-1 du code civil
-
Un dépôt de garantie excessif ne justifie pas un abattement sur la valeur locative
-
#Réforme ton droit des entreprises en difficulté ! Au sujet de la note du Conseil d’État du 20 juin 2024 sur la simplification de la matière
-
Au cœur de la sécurité économique : contrôle des investissements étrangers, protection des actifs stratégiques et lutte contre les ingérences économiques (Partie 2)
-
Interprétation de l’acte d’appel et effet dévolutif en présence d’une fusion-absorption
-
Au cœur de la sécurité économique : contrôle des investissements étrangers, protection des actifs stratégiques et lutte contre les ingérences économiques (Partie 1)