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Contestation d’honoraires : portée de la lettre recommandée

Le recours contre la décision du bâtonnier en matière de contestation d’honoraires est porté devant le premier président par lettre recommandée ; formalité qui n’est destinée qu’à régler toute contestation sur la date du recours.

par V. Avena-Robardetle 26 mars 2009

La lettre recommandée est une règle de preuve et non de forme, même dans le cadre de la contestation d’honoraires.

La décision du bâtonnier sur la contestation des honoraires est susceptible de recours devant le premier président de la cour d’appel. L’article 176, alinéa 1er, du décret n° 91-1197 du 27 novembre 1991 précise qu’il est alors saisi, dans un délai d’un mois, par l’avocat ou la partie, par lettre recommandée avec demande d’avis de réception. Jusqu’à présent, il avait toujours été affirmé que la forme imposée par le texte devait être respectée et que le recours exercé par lettre simple ou remise au greffier en chef de la cour d’appel était irrecevable (Civ. 1re, 4 nov. 1992, JCP 1993. II. 22066). Cette même exigence prévalait pour la saisine du bâtonnier dans le cadre de l’article 175 du décret (Civ. 2e, 17 mars 2005, Bull. civ. II, n° 70 ; 22 févr. 2007, n° 04-14.886, Dalloz jurisprudence). Encore que la première...

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