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Détermination du prix de rétrocession d’un bien illégalement préempté

Il n’y a pas lieu de tenir compte, dans la fixation du prix de rétrocession d’un bien illégalement préempté, des facteurs étrangers à la consistance et à l’état du bien qui ont modifié sa valeur vénale, notamment la modification des règles d’urbanisme qui lui sont applicables et les évolutions du marché immobilier postérieures à la décision de préemption.

par Z. Aït El Kadile 13 janvier 2009

Après l’annulation de la décision de préemption de la mairie de Trappes de deux parcelles litigieuses, les deux acquéreurs évincés ont demandé à la commune de leur proposer la rétrocession du bien illégalement préempté au prix initialement prévu dans la déclaration d’intention d’aliéner. Le tribunal administratif de Trappes a fait droit à cette demande. La cour administrative d’appel de Versailles a annulé, sur ce point, le jugement du tribunal administratif en considérant que le prix devait être déterminé en « tirant les conséquences des modifications apportées à ce bien en ce qui concerne son classement au plan d’occupation des sols de la communes depuis l’exercice de la préemption, en particulier au regard de la variation éventuelle de la valeur vénale du bien » (CAA Versailles, 26 mars 2006,...

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