- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Compétence
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Grève
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Temps de travail
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Partage de responsabilité: incidence de la faute de la victime
Partage de responsabilité: incidence de la faute de la victime
La Cour de cassation se prononce, dans un arrêt du 29 juin 2010, sur la délicate question du partage de responsabilité dans l’éventualité d’une faute de la victime.
par T. de Ravel d'Esclaponle 21 septembre 2010

Bien que la vente d’armes à feu soit sérieusement réglementée sur le territoire français, les faits de l’arrêt rendu par la chambre criminelle le 29 juin 2010, ne sont malheureusement pas inhabituels. Ils méritent cependant d’être rappelés. Le 16 avril 2002, deux jeunes gens se rendent coupables d’un vol dans un commerce à Basse-Terre. La présence du fils du propriétaire du magasin et de l’un de ses employés, malgré leurs protestations, n’arrête nullement les deux délinquants. Ce triste évènement dégénère rapidement. L’employé remet un fusil de chasse au fils du commerçant, lequel tire en direction des deux voleurs alors qu’ils prenaient la fuite. Les deux coups se révèleront mortels. Naturellement, l’auteur de l’homicide est renvoyé devant la Cour d’assises de Basse-Terre et est définitivement condamné à 5 ans d’emprisonnement avec sursis.
En l’espèce, il est question des conséquences civiles du geste ayant conduit au décès des deux jeunes gens. En effet, l’auteur du dommage réclamait un partage de responsabilité, à raison de la faute des deux victimes, le vol. Il fut refusé par la cour d’appel, motif pris de ce que, pour l’essentiel, la réaction du commerçant avait été bien trop exagérée, d’autant que les victimes n’étaient pas armées. Dans un arrêt qui aura les honneurs de la publication au Bulletin, la Cour de cassation censure cette décision au visa de l’article 593 du code de procédure civile et...
Sur le même thème
-
Petite pause
-
[PODCAST] Quid Juris – Loi sur la fin de vie : le débat
-
Panorama rapide de l’actualité « Civil » de la semaine du 12 mai 2025
-
Constat d’achat : le stagiaire du cabinet d’avocat peut décidément être tiers acheteur !
-
Loi DDADUE : de quelques aspects de droit des assurances
-
Une interprétation nouvelle de l’article 1112-1 du code civil
-
Des conditions procédurales de la caducité d’un contrat en conséquence de l’annulation d’un autre
-
Justice : trois missions pour inspirer les futures réformes
-
Aide et assistance d’un parent excédant la piété familiale : la créance au titre de l’action de in rem verso est immédiatement exigible
-
L’ouverture de la vacance de la succession n’a pas d’effet suspensif sur la prescription des créances