- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Compétence
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Grève
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Lorsqu’un délai est exprimé en mois, celui-ci expire le jour du dernier mois qui porte le même quantième que le jour de l’évènement qui le fait courir. Seule la date de réception - et non celle de l’envoi - de la requête à la cour d’appel doit être retenue comme interruptive de ce délai.
par M. Lénale 25 juin 2010

Dans un arrêt du 11 mai 2010, la chambre criminelle procède à une clarification du mode de calcul des délais de procédure. Le délai en cause était celui de la forclusion édictée par l’article 173-1 du code de procédure pénale, et visant à la purge des nullités antérieures à l’interrogatoire de première comparution. Le texte fixe, on le sait, à peine d’irrecevabilité, un délai de six mois à compter de la notification de sa mise en examen au prévenu (ou de leur première audition à la partie civile ou au témoin assisté) pour faire état de ces nullités.
En l’espèce, la prévenue avait été mise en examen le 27 février 2009. Elle présenta une requête en nullité relative à un acte antérieur à son interrogatoire de première comparution par lettre recommandée avec demande d’avis de réception du 25 août, mais reçue à la cour d’appel le 28 août 2009. La chambre de l’instruction déclara la requête irrecevable en retenant qu’elle avait été formée après l’expiration du délai de six mois ayant suivi la mise en examen. La chambre criminelle confirme cette interprétation en déclarant expressément que, « d’une part, lorsqu’un délai est exprimé en mois, ce délai expire le jour du dernier mois qui porte le même quantième que le jour de l’acte, de l’événement, de la décision, ou de la notification qui fait...
Sur le même thème
-
Au CSM, on s’alarme d’un « mouvement extrêmement inquiétant » autour de la « fable du gouvernement des juges »
-
Défendre un accusé de viol post #MeToo, la voix des avocats doit-elle évoluer ?
-
Panorama rapide de l’actualité « Pénal » des semaines des 14, 21 et 28 avril 2025
-
Référé pénal environnemental : nouvelle restriction du droit de recours de la personne uniquement intéressée par les mesures de précaution
-
Perquisition et secret professionnel : attributions du bâtonnier
-
Audition devant la commission d’enquête parlementaire : un résidu de barbarie
-
[PODCAST] « Quid Juris » - Hôpital public : quelle responsabilité pénale pour les ministres ?
-
Absence de mention du droit au silence lors de la procédure disciplinaire : une (r)évolution plus importante qu’il n’y paraît
-
Loi narcotrafic : le Parlement s’entend sur un texte
-
La CJIP Paprec Group : une nouvelle illustration de la (re)pénalisation du droit de la concurrence