- Administratif
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Statuts particuliers
- > Temps de travail
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Saisie immobilière : reprise du droit de poursuite individuelle des créanciers privilégiés
Saisie immobilière : reprise du droit de poursuite individuelle des créanciers privilégiés
Lorsqu’un jugement de liquidation judiciaire suspend le cours d’une procédure de saisie immobilière engagée antérieurement, celle-ci peut être reprise par le liquidateur ou le créancier saisissant dans l’état où elle se trouvait au jour de l’ouverture de la procédure collective. Ce, quel que soit le régime applicable à la procédure de saisie immobilière initialement engagée.
par Medhi Kebirle 25 juin 2012

En l’occurrence, un créancier avait fait délivrer un commandement de saisie immobilière à l’encontre d’une société débitrice et de ses cautions solidaires. Quelques années plus tard, cette dernière a fait l’objet d’une liquidation judiciaire ce qui a eu pour effet de suspendre la procédure avant qu’elle n’aille à son terme. Après que le créancier a déclaré sa créance, une décision du juge commissaire à la liquidation l’a autorisé à reprendre la procédure de saisie et à faire vendre les biens immobiliers concernés à la barre du tribunal de grande instance de Paris. La débitrice et ses cautions solidaires ont alors saisi le juge en invoquant la caducité de la procédure de saisie immobilière ainsi que la nullité de l’ordonnance du juge commissaire. Ils soutenaient que la reprise de la procédure de saisie immobilière devait être soumise au décret n° 2006-936 du 27 juillet 2006 relatif aux procédures de saisie immobilière bien que celle-ci avait été introduite sous l’empire de l’ancien régime. Pour rejeter ces demandes, la cour d’appel de Paris a...
Pour aller plus loin
Sur le même thème
-
Transformation des bureaux en logement : la copropriété aussi s’assouplit
-
Des détecteurs de fumée interconnectés obligatoires en habitat inclusif
-
Vice caché et action récursoire : précision sur le point de départ du délai de prescription
-
Accession et indivision perpétuelle et forcée : démolition d’une construction réalisée sans le consentement des indivisaires
-
Obligation de délivrance : de l’inefficacité d’une clause de non-recours
-
Modalités de fixation du prix d’un lot de copropriété préempté
-
Servitude par destination de père de famille et donation de biens communs : précisions sur l’unité de propriétaire
-
Vente immobilière et clause de non-garantie : la servitude non apparente n’est (toujours pas) un vice caché
-
Commodité du partage en nature des biens indivis et subsidiarité de la licitation
-
L’appropriation privative d’un chemin n’exclut pas sa nature de chemin d’exploitation