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Absence de notification préalable au représentant : nécessité de prouver un grief
Absence de notification préalable au représentant : nécessité de prouver un grief
L’irrégularité de la signification d’un jugement à une partie résultant de l’absence de notification préalable à son avocat est un vice de forme qui nécessite que la partie qui l’invoque prouve un grief causé par cette irrégularité. Ce n’est pas le cas lorsqu’un appelant a pu former un premier appel en temps utile qu’il n’a finalement pas soutenu.
par Mehdi Kebirle 20 octobre 2016
Cet arrêt du 22 septembre 2016 rappelle la qualification de l’irrégularité résultant de l’absence de notification préalable d’un jugement au représentant d’une partie au litige. Aux termes de l’article 678 du code de procédure, lorsque la représentation est obligatoire, en plus d’être notifié à la partie adverse, le jugement doit être préalablement notifié au représentant de celle-ci dans la forme des notifications entre avocats, « faute de quoi la notification à la partie est nulle ». Si la sanction encourue est précisée, rien n’est dit, en revanche, sur la nature de cette nullité. C’est sur ce point que se prononce la Cour de cassation.
Dans cette affaire, un appel a été interjeté à l’encontre d’un jugement qui avait été signifié à l’appelant. Ce dernier n’ayant pas conclu sur ce premier appel, il a interjeté quelques mois plus tard un second appel dont son adversaire a soulevé l’irrecevabilité en raison de sa tardiveté, laquelle fut constatée par un conseiller de la mise en état. Une cour d’appel fut saisie mais elle avait confirmé la solution en se fondant sur la méconnaissance de la formalité prévue à l’article 678 précité. Elle avait en outre observé que l’irrégularité constituait en l’occurrence un vice de forme. Or l’article 114 prévoit qu’aucun acte de procédure ne peut être déclaré nul pour vice de forme si, d’une part, la nullité n’est pas expressément prévue par la loi et, d’autre part, la nullité n’a causé aucun grief à la partie qui l’invoque. Ici, l’appelant ne démontrait pas que le défaut de notification préalable entre avocats lui avait causé un grief dans la mesure où il a pu exercer un premier appel qu’il n’a finalement pas soutenu dans les délais impartis. Le...
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