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Hier, a débuté à Rennes le troisième procès de l’ancien avocat Maurice Agnelet – âgé de 76 ans –,d’abord acquitté puis condamné en 2007 par la cour d’assises des Bouches-du-Rhône à vingt ans de prison pour l’assassinat de sa maîtresse Agnès le Roux en 1977, dont le corps n’a jamais été retrouvé.
par Marine Babonneaule 18 mars 2014
Il a été question d’un peu de droit, hier, aux assises d’Ile-et-Vilaine. L’avocat de Maurice Agnelet, François Saint-Pierre (photo), a tenté de démontrer que la tenue du procès était tout bonnement « impossible ». Une « demande exceptionnelle » visant à faire annuler la citation de la convocation à comparaître de son client pour son imprécision. « Je vais éviter le jargon juridique », a-t-il lancé aux jurés, mais « sachez que ce n’est pas une astuce de la défense, ni une manœuvre dilatoire. Il s’agit d’une question de justice ». Car pour la défense, la citation est on ne peut plus « laconique », il est « question d’assassinat », mais de « quel assassinat parle-t-on ? ». « Le code de procédure pénale et la Convention européenne des droits de l’homme exigent que l’accusé sache de manière précise et détaillée » ce qui lui est reproché. Or, dans l’arrêt d’accusation, datant de 2005 et...
