- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Compétence
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Grève
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Apologie de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité : chacune doit être caractérisée
Apologie de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité : chacune doit être caractérisée
L’apologie des crimes de guerre et l’apologie des crimes contre l’humanité sont des délits distincts qui nécessitent, pour pouvoir être retenus, que leurs éléments constitutifs respectifs soient relevés.
par Sabrina Lavricle 1 juin 2018
Sur les signalements de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) et du délégué interministériel à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme de ce que figurait sur le compte Facebook d’Alain X. dit Y., sous un texte annonçant la remise prochaine, par les autorités allemandes, d’une décoration au couple Klarsfeld, un commentaire ainsi rédigé « Voilà ce qui arrive quand on ne finit pas le boulot ! », le procureur de la République de Paris ordonna une enquête au terme de laquelle il fit citer Alain X. dit Y. devant le tribunal correctionnel du chef d’apologie de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Celui-ci fut reconnu coupable par les premiers juges puis la cour d’appel confirma sa condamnation (à 6 mois d’emprisonnement avec sursis).
Dans son pourvoi, le prévenu soulevait deux séries de moyens. Il contestait d’abord, sur le fondement de l’article 65 de la loi sur la presse, la régularité (de là, l’effet interruptif) des réquisitions aux fins d’enquête au motif que les trois soit-transmis antérieurs à la citation visaient deux infractions distinctes (à savoir l’injure...
Sur le même thème
-
Outrage envers une personne chargée d’une mission de service public : application à un gardien d’immeuble employé par un organisme de logement social
-
Outrage à magistrat : le caractère public des propos n’exclut pas la qualification
-
Mesures d’instruction in futurum et droit pénal (de la presse) : cas d’usage, perspectives et limites
-
Injure publique à raison du sexe : régime d’interruption de la prescription
-
Audience suspendue, audience quand même !
-
Injure raciale : analyse des éléments extrinsèques, au-delà du seul contexte
-
De l’influence du contexte sur la portée diffamatoire d’un propos
-
Constitutionnalité du délit de participation à une entreprise de démoralisation de l’armée
-
Notification par le juge d’instruction du droit de se taire en matière de diffamation et d’injure
-
La condamnation du Point dans l’affaire Bygmalion n’a pas enfreint la liberté d’expression