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Après deux fuites de données en 2020, la licorne Ledger attaquée au civil par des clients mécontents
Après deux fuites de données en 2020, la licorne Ledger attaquée au civil par des clients mécontents
Les plaignants s’appuient sur le règlement général sur la protection des données personnelles pour demander une réparation de leur préjudice devant le Tribunal judiciaire de Paris.
par Gabriel Thierry, Journalistele 11 octobre 2024

Ledger, le spécialiste français des coffres-forts numériques, avait été victime de deux fuites de données en 2020. Quatre ans plus tard, ces deux cyberattaques se doublent désormais d’un front judiciaire avec des actions au civil. Vingt plaignants, représentés par le cabinet ORWL, estiment, en s’appuyant sur le règlement général sur la protection des données personnelles (RGPD), que l’entreprise a manqué à ses obligations. Plus précisément, ils visent son devoir de sécurité, son défaut de diligence dans la notification des violations de données et des insuffisances quant à la minimisation et la limitation de durée de conservation des données collectées sur ses clients – un dernier point qui aurait permis ainsi, selon eux, « la fuite d’un nombre de données considérables ». Ils demandent ainsi 5 000 € au titre du préjudice moral et d’anxiété, et de 10 000 à 15 000 € pour la perte de contrôle sur leurs données.
Suivie par la première section de la quatrième chambre civile du Tribunal judiciaire de Paris, l’affaire a été débattue en audience le mardi 1er octobre dernier – des demandes d’autres plaignants ont été étudiées la semaine suivante, le mardi 8 octobre. « Imaginez que la société de votre coffre-fort divulgue à la terre entière vos noms, prénoms… c’est la situation de nos clients. Ils ont confié leur sécurité à une entreprise qui a perdu par deux fois leurs données personnelles par négligence », pointe Romain Chilly, l’avocat des vingt premiers plaignants. « C’est une action purement opportuniste » d’un nombre restreint de clients, lancée dans « une logique purement indemnitaire », réplique Hermien Van Der Vynckt, l’un des avocats de la société, représentée par le cabinet De Gaulle Fleurance.
Confiance ébranlée
Surnommé dans la presse « l’Apple des des crypto-actifs », Ledger est l’une des entreprises françaises en vue dans le secteur de la tech. Créée il y a dix ans, cette licorne – le terme pour désigner des sociétés valorisées plus d’un milliard d’euros – s’est fait un nom avec ses clés USB qui permettent de stocker en toute sécurité ses cryptoactifs. Il n’est pas indispensable d’avoir de tels outils pour...
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