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Luc Fournié, le cafetier de Lavaur (Tarn), a été condamné, hier, à sept ans d’emprisonnement pour le crime de Jonathan Lavignasse entré par effraction en 2009 dans son bar. La cour d’assises n’a pas retenu la légitime défense.
par Marine Babonneaule 2 avril 2015

À 20h25, la présidente de la cour d’assises du Tarn demande à Luc Fournié de se lever. Le cafetier est condamné à sept ans d’emprisonnement pour le meurtre de Jonathan Lavignasse, qui était entré par effraction en 2009 dans le bar du cafetier. La légitime défense est écartée. L’accusé ne bronche pas. Sa famille s’écroule et pleure. De l’autre côté, la mère de Jonathan se jette dans les bras de sa fille. « C’est inouï, c’est inouï », souffle son avocat, Simon Cohen, très ému. « Ce verdict éloigne de nous le spectre terrible de l’auto-défense », déclare-t-il. Retour de l’autre côté de la barre. Luc Fournié disparait, emporté par les escortes. Son conseil, Me Georges Catala est « sidéré » par cette décision. Il va faire appel. Après trois jours d’audience autour de la légitime défense, et sa présomption, la cour l’écarte d’un revers d’arrêt.
Car, dans cette décision, il n’y a guère de place laissée au doute. D’abord, sur les faits. « Lorsqu’il [Luc Fournié, ndlr] a été réveillé par un bruit dans la nuit, l’accusé est monté chercher le fusil préalablement chargé dans sa chambre puis sans allumer de lumière ni prévenir les gendarmes, il est entré dans le bar où il s’est retrouvé face à Jonathan Lavignasse. Sans faire la moindre sommation, il a tiré un premier coup selon une trajectoire quasi horizontale à une distance évaluée par l’expert en balistique et le...