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Judiciarisation de la société, action de groupe imminente, rythme médiatique : tout cela pousse avocats et communicants à s’associer lors d’action judiciaire, estiment les agences de communication. Est-ce bien efficace ? En pleine saison de démarchage, elles tentent de convaincre, à coup de dépliants publicitaires.
par Rosanne Ariesle 28 janvier 2014

Les agences de communication frappent à la porte des avocats. En décembre, plusieurs avocats parisiens ont reçu une plaquette de présentation de l’agence de communication Havas sur leur offre de « Communication sous contrainte judiciaire ». Autrement appelée familièrement lit’com’ ou litigation communication, la pratique venue des Etats-Unis est connue en France depuis une dizaine d’années. Un simple flirt jusqu’ici, selon les communicants écartés le plus souvent des dossiers. Mais c’est le moment ! annoncent-ils, de leur faire une place. En cause : la montée en puissance de la judiciarisation de la société et l’instrumentalisation de chaque partie de la justice. « C’est très vrai notamment en droit des affaires, soutient Stéphanie Prunier, partner associée à Havas Worldwide. On voit désormais des activistes utiliser le droit pénal pour déstabiliser le management ». La place judiciaire est devenue comme « une espèce d’arène », poursuit-elle, « dans laquelle toutes les parties prenantes vont délivrer les informations. Les avocats, la police judiciaire, les magistrats… Tout le monde essaie d’utiliser la presse pour faire valoir ses propres intérêts ». Une « sorte de poker menteur », dit encore la communicante où, pour faire valoir leur position, certains ont recours au mensonge. Or, « nous sommes en capacité de rétablir la vérité », indique-t-elle. Et leur présence est d’autant plus essentielle, selon Stéphanie Prunier, qu’avec l’arrivée de la class action à la française, « la judiciarisation va devenir paroxystique ». Enfin, le temps médiatique a pris une folle allure qu’il est devenu absolument nécessaire de maîtriser. C’est justement le job de ces nouveaux communicants. En clair : i.n.d.i.s.p.e.n.s.a.b.l.e.s., suggèrent-ils. Faut-il pour autant les laisser entrer dans...
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