Accueil
Le quotidien du droit en ligne
-A+A
Article

Avocats : « Il faut partir du principe qu’on est tous placés sur écoute »

L’Union des jeunes avocats de Paris a organisé mercredi 22 juin 2016 une conférence sur le secret de l’avocat. Les intervenants, pessimistes, ont conclu à la nécessité pour l’avocat de protéger, par lui-même, le secret professionnel.

par Anne Portmannle 23 juin 2016

La salle était pleine mercredi matin et l’arrêt rendu par la Cour européenne des droits de l’Homme le 16 juin dernier, dans une affaire concernant la France, à propos des écoutes entre un avocat et son client (V. Dalloz actualité, 17 juin 2016, art. A. Portmann isset(node/179624) ? node/179624 : NULL, 'fragment' => isset() ? : NULL, 'absolute' => )) .'"'>179624) était sur toutes les lèvres.

Pour le professeur et avocat Christophe Seraglini, qui intervenait sur le thème de la CEDH et du secret professionnel, la profession « manque encore de recul sur le sujet ». Prudence donc. « Ce n’est pas la mort du secret professionnel et, dans sa décision, la Cour dit quand même que le secret professionnel de l’avocat doit être protégé, notamment si c’est dans l’intérêt du client ». Il préfère citer l’arrêt rendu par la Cour de Strasbourg dans l’affaire Zakharov c/ Russie (CEDH, 4 déc. 2015, n° 47143/06, v. Dalloz actualité, 23 déc. 2015, obs. T. Soudain isset(node/176339) ? node/176339 : NULL, 'fragment' => isset() ? : NULL, 'absolute' => )) .'"'>176339) pour mettre en doute la compatibilité entre la loi française avec les principes européens.

Défense et complicité

C’est toutefois lors de la seconde table ronde que l’on est entré dans le vif du sujet, les...

Il vous reste 75% à lire.

Vous êtes abonné(e) ou disposez de codes d'accès :