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Nommé ministre de la Justice, Didier Migaud aura fort à faire : considéré comme un représentant du centre gauche dans un gouvernement tirant très à droite, l’ancien premier président de la Cour des comptes a sur son bureau de multiples dossiers brûlants, du budget aux nombreux textes de loi annoncés.
par Pierre Januel, Journalistele 23 septembre 2024

La carrière de Didier Migaud s’est déroulée entre les finances et le droit, entre la politique et des postes à responsabilité dans le contrôle de l’État. Fils de notaire, destiné initialement à une carrière d’universitaire en droit public, il est entré en politique à la fin des années 70. Député socialiste de l’Isère entre 1988 et 2010, Didier Migaud s’est d’abord illustré en commission des lois avant de devenir un spécialiste des finances publiques. En 2001, il est l’un des deux pères de la LOLF, la loi organique qui encadre le budget et son fonctionnement.
Quand Nicolas Sarkozy décide de confier la présidence de la commission des finances à l’opposition en 2007, son nom arrive naturellement. Reconnu pour sa capacité à rassembler, il est ensuite nommé par le même Nicolas Sarkozy comme premier président de la Cour des comptes pour succéder à Philippe Séguin. Cette nomination fut l’un des derniers symboles de la politique d’ouverture. Didier Migaud s’était alors mis en retrait de la vie politique, rompant avec ses attaches partisanes.
Pendant dix ans, il a pu suivre l’évolution des finances publiques et des nombreux rapports critiques de la Cour des comptes sur les services judiciaires et pénitentiaires. En 2020, il est nommé président de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). Président plutôt discret, il a porté ces dernières années la volonté d’une politique plus volontariste en matière de probité. Le plan national de lutte contre la...
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