- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Compétence
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Grève
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Circulaire de politique pénale générale : narcotrafic et violences contre les personnes
Circulaire de politique pénale générale : narcotrafic et violences contre les personnes
Le ministre de la Justice dévoile sa politique pénale générale au travers d’une circulaire mettant l’accent, d’une part, sur la lutte contre les organisations criminelles et le narcotrafic et, d’autre part, sur la lutte contre les violences faites aux personnes.

Partant du constat que « les violences extrêmement graves observées ces dernières semaines constituent des atteintes intolérables à la sécurité de nos concitoyens » et qu’elles constituent « autant de menaces pour la démocratie », le ministère de la Justice a publié sa circulaire de politique pénale générale qu’il veut ferme, empreinte de lisibilité et de célérité. La circulaire énonce deux « priorités d’action » auxquelles s’ajoute un objectif général de lisibilité, de rapidité et d’effectivité de la réponse pénale.
Première priorité d’action : la lutte contre les organisations criminelles et le narcotrafic
L’appréhension faite de la lutte contre le narcotrafic semble être globale, tant la circulaire amène à mobiliser plusieurs acteurs et différents contentieux en même temps.
En effet, elle invite à une vive collaboration entre les acteurs concernés et notamment dans le partage de l’information qui doit se faire entre les services de renseignement, les services d’enquêtes, les partenaires de l’administration, les forces de sécurité intérieure « et plus particulièrement avec l’administration pénitentiaire ». Il convient de se rappeler que cette dernière administration a elle-même été dotée d’un renseignement pénitentiaire placé au cœur du service de renseignement français (Décr. n° 2017-36 du 16 janv. 2017 relatif à la désignation des services relevant du ministère de la Justice ; Décr. n° 2017-749 du 3 mai 2017 relatif à la désignation des services relevant du ministère de la Justice, art. 1er ; Rép. pén., v° Prison – Organisation générale, par J.-P. Céré, 2025, § 8). L’ensemble de cette collaboration doit être coordonné par les Juridictions interrégionales spécialisées (JIRS) et la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (JUNALCO).
Ensuite, la présente circulaire entend favoriser les « circuits courts » procéduraux concernant les trafics de faible et moyenne intensité sur la voie publique. La dichotomie effectuée entre les « circuits longs » et les « circuits courts » ne doit pas être confondue avec la différence observée en doctrine dans la phase de l’instruction (C. Guéry, Droit et pratique de l’instruction préparatoire, Dalloz Action, § 323.41) selon que la personne mise en examen puisse être directement interrogée par le juge d’instruction ou non. En...
Sur le même thème
-
[PODCAST] « Quid Juris » - Hôpital public : quelle responsabilité pénale pour les ministres ?
-
Absence de mention du droit au silence lors de la procédure disciplinaire : une (r)évolution plus importante qu’il n’y paraît
-
Loi narcotrafic : le Parlement s’entend sur un texte
-
La CJIP Paprec Group : une nouvelle illustration de la (re)pénalisation du droit de la concurrence
-
Irrecevabilité du mémoire déposé devant la chambre de l’instruction par une personne domiciliée à l’étranger s’étant volontairement soustraite à la procédure d’information
-
Les condamnations de la justice augmentent fortement
-
Petite pause printanière
-
Outrage à magistrat : le caractère public des propos n’exclut pas la qualification
-
Enquêtes AMF : le Conseil constitutionnel écarte l’obligation de notification du droit de se taire
-
Panorama rapide de l’actualité « Pénal » de la semaine du 7 avril 2025