- Administratif
- Toute la matière
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Compétence
- > Contrat et marché
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Institution administrative
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Loi et traité
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Profession juridique et judiciaire
- > Responsabilité
- > Société et association
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Etrangers
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Temps de travail
- Avocat
Article
Clause de non-concurrence : de l’office du juge dans le contrôle de proportionnalité aux effets de la nullité de la clause
Clause de non-concurrence : de l’office du juge dans le contrôle de proportionnalité aux effets de la nullité de la clause
La révision d’une clause de non-concurrence par le juge n’est pas admise lorsque le salarié sollicite exclusivement la nullité de celle-ci. De surcroît, pour déterminer si l’employeur peut prétendre au remboursement de la contrepartie financière versée au salarié lorsque la clause est jugée nulle, le juge doit nécessairement vérifier si le salarié a violé ou non cette clause.
par Sébastien Demay, Docteur en droit privé - Avocat au Barreau de Parisle 10 juin 2024
La clause de non-concurrence, obligation post-contractuelle, se distingue de l’obligation de loyauté. La particularité d’une telle clause est que sa limite puise sa source dans l’atteinte à la liberté d’entreprendre du salarié, principe général à valeur constitutionnelle (Cons. const. 16 janv. 1982, n° 81-132 DC). Les atteintes à cette liberté sont strictement encadrées et s’articulent autour des restrictions légales d’une part, et des restrictions conventionnelles d’autre part.
Ce sont les restrictions conventionnelles qui intéressent précisément la présente affaire, puisque la clause de non-concurrence est insérée dans le contrat de travail et impose au salarié de s’abstenir d’exercer une activité concurrente à celle de son employeur. Cependant, pour être valide la clause de non-concurrence doit répondre à deux conditions cumulatives : la clause doit être limitée dans son objet, dans le temps et l’espace et doit prévoir le versement d’une contrepartie financière.
Dans la présente affaire, la société France Air saisissait initialement le conseil de prud’hommes aux fins de constater la violation par le salarié de la clause de non-concurrence et ainsi obtenir notamment le remboursement de la contrepartie financière versée dans ce cadre. La juridiction prud’homale constatait la violation la clause de non-concurrence par le salarié et condamnait ainsi le salarié au remboursement des sommes perçues. Toutefois, la cour d’appel infirmait...
Sur le même thème
-
Travailler pendant un arrêt maladie ou un congé maternité : un préjudice nécessaire
-
Précisions sur l’indemnisation d’une clause de non-concurrence en cas de résiliation judiciaire
-
Intérêt collectif : recevabilité de l’action du syndicat en cas de harcèlement moral d’un représentant des salariés
-
Clause de non-concurrence et rupture de la période d’essai : le temps et la forme
-
Recevabilité d’une preuve illicite ou déloyale en matière de harcèlement moral : précisions sur l’office du juge
-
La durée du ou des CDD s’impute-t-elle sur celle d’une éventuelle période d’essai d’un CDI postérieur à ce ou ces CDD ?
-
Convention tripartite de mobilité temporaire du joueur de rugby
-
Précisions sur le bénéfice des avantages collectifs des salariés transférés
-
Accord de substitution : son application rétroactive à la date de transfert est possible sous certaines conditions
-
Un imam peut être salarié d’une association religieuse… légalement non cultuelle
Sur la boutique Dalloz
Droit de la négociation collective 2024/2025
04/2024 -
2e édition
Auteur(s) : Gaelle Dumortier; Grégoire Loiseau; Pascal Lokiec; Laurence Pécaut-Rivolier; Pierre-Yves Verkindt