- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Compétence
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Grève
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Temps de travail
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Le Conseil de l’Europe demande à la France de suspendre l’usage du LBD
Le Conseil de l’Europe demande à la France de suspendre l’usage du LBD
Pour le commissariat aux droits de l’homme du Conseil, le gouvernement devrait revoir la doctrine d’usage de ces armes.
par Thomas Coustetle 27 février 2019
« Dans l’attente d’une révision de la doctrine d’emploi des armes de force intermédiaire, les autorités françaises devraient suspendre l’usage du LBD (lanceurs de balles de défense) dans le cadre des opérations de maintien de l’ordre », a enjoint le 26 février la commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, Dunja Mijatovic, dans un mémorandum de dix pages. Le texte est néanmoins dépourvu de portée juridique.
Une réponse publique disproportionnée
Dunja Mijatovic, qui évoque les manifestations des « gilets jaunes » depuis trois mois, condamne les violences et dérapages antisémites et homophobes, tout en jugeant disproportionnée la réponse des pouvoirs publics. « Les blessures occasionnées par des tirs de LBD révèlent un usage disproportionné de la force, ainsi que l’inadaptation de ce type d’arme au contexte d’opérations de maintien de l’ordre », a-t-elle écrit.
Le texte épingle le « nombre élevé » de tirs d’armes dites de force intermédiaire « alors même que leur cadre d’emploi est restrictif et qu’ils peuvent provoquer de graves blessures ». 428 tirs de grenades GLI-F4 ont, en outre, été relevés au 4 février. Mes Brengarth et Bourdon cherchent actuellement à en faire interdire l’usage (v. Dalloz actualité, 19 févr. 2019, art. T Coustet isset(node/194483) ? node/194483 : NULL, 'fragment' => isset() ? : NULL, 'absolute' => )) .'"'>194483).
La commissaire aux droits de l’homme se montre, par ailleurs, très sévère vis-à-vis de la proposition de loi dite « anti-casseurs », adoptée en première lecture par l’Assemblée nationale et le Sénat (v. Dalloz actualité, 8 févr. 2019, art. E. Maupin isset(node/194363) ? node/194363 : NULL, 'fragment' => isset() ? : NULL, 'absolute' => )) .'"'>194363). En attendant que cette loi ne revienne en débat devant le Sénat le 12 mars prochain, la commissaire « invite le législateur à se garder d’introduire dans le droit commun des mesures inspirées de l’état d’urgence ».
Les autorités judiciaires invitées à la « retenue »
Un appel à « la prudence » est adressé aux autorités judiciaires qui devraient montrer « de la retenue » en matière de recours à la comparution immédiate (26 % de l’ensemble des réponses pénales) et aux audiences de nuit.
Des inquiétudes relevées également à propos des interpellations et placements en garde à vue de personnes souhaitant se rendre à une manifestation sans qu’aucune infraction ne soit finalement relevée, ni aucune poursuite engagée, à l’issue des gardes à vue. « Ces pratiques constituent de graves ingérences dans l’exercice des libertés d’aller et venir, de réunion et d’expression », juge le rapport, estimant « qu’elles ne peuvent devenir des outils préventifs du maintien de l’ordre. »
Sur le même thème
-
Droit de visite du bâtonnier : inconstitutionnalité de l’exclusion des geôles judiciaires
-
Procédure d’expropriation des immeubles indignes à titre remédiable : modalités de mise en œuvre
-
Droit au silence d’un étudiant dans une procédure disciplinaire
-
Référé-suspension concernant l’affectation d’un élève dans un lycée
-
Admission d’un cumul entre l’allocation aux adultes handicapés et l’indemnisation accordée au titre du préjudice d’incidence professionnelle de nature personnelle
-
Contrariété à l’ordre public international de la délégation de puissance paternelle sans l’accord de la mère
-
Complexe, la simplification du droit de l’urbanisme ?
-
Loi du 28 avril 2025 relative au renforcement de la sûreté dans les transports : extension du continuum de sécurité
-
Régime de protection des agents mis en cause devant la chambre du contentieux de la Cour des comptes
-
[PODCAST] Quid Juris – Scrutin proportionnel : bonne ou mauvaise idée ?