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Les onze groupes de travail mis en place dans le cadre de la concertation sur l’accueil et la réussite des étudiants ont remis, le 19 octobre, leur rapport général à Frédérique Vidal, ministre de l’enseignement supérieur. Sur leur feuille de route, l’épineuse question du système admission post-bac (APB).
par Emmanuelle Maupinle 24 octobre 2017

« Les discussions se sont souvent focalisées sur les modalités de l’accès à l’enseignement supérieur à partir du nouvel outil d’affectation qui devra être mis en place », constate Daniel Filâtre, recteur de l’académie de Versailles et rapporteur général. Tout le monde est unanime : la crise autour d’APB et du tirage au sort a mis en avant l’absurdité du système. Le maintien du dispositif actuel est donc exclu. Après la mise en demeure de la CNIL (v. AJDA 2017. 1860 ) c’est au tour de la Cour des comptes d’insister sur la nécessité d’une réforme. Dans un rapport rendu public également le 19 octobre, la Cour a formulé plusieurs recommandations sur le sujet. Si elle juge le système innovant, ses modalités de fonctionnements – peu transparentes et non conformes au code de l’éducation – mettent en lumière les incohérences des conditions d’accès au premier cycle universitaire.
Le travail sur la définition d’un nouvel outil n’était donc pas simple. Le rapport Filâtre n’apporte pas de solution « clé en main », mais des propositions relativement vagues. « Les thèmes abordés sont sensibles. Les diagnostics ne sont pas toujours partagés. Les positions divergent, nous le savons », observe le rapporteur général.
L’objectif : « dépasser le statu quo d’un modèle d’accès qui semble à bout de souffle et assurer à tout bachelier qui le souhaite l’accès à l’enseignement supérieur pris dans toute sa diversité ». Le rapport dessine des pistes sur cette question en proposant des options appuyées sur un modèle d’analyse assez simple. La future procédure remplaçant le système APB devra être simple d’utilisation et explicite dans ses règles. Le nouvel outil devra également intégrer un nombre plus important d’établissements. L’actuel dispositif couvre 85 % de l’offre de formation supérieure.
La prise en compte du profil de l’élève avant son entrée dans l’enseignement supérieur a suscité le débat le plus vif. Si, au bout du compte, un assez large consensus s’est construit sur cette nécessaire prise en compte, des désaccords demeurent sur son caractère prescriptif et sur le choix final laissé ou non à l’étudiant. Pour certaines organisations, la prescription est contestée, car elle est ressentie comme une privation du droit absolu à poursuivre des études supérieures librement. Pour d’autres, elle est indispensable pour rendre le système d’affectation plus juste. La question n’est pas tranchée et le rapport définit quatre options. La première est un accès libre sans avis ni recommandation. Les trois autres sont : un accès libre avec avis et recommandations, un accès sous conditions et un accès sélectif pour les filières universitaires en tension, comme le droit, la médecine, la psychologie ou les sciences et techniques des activités physiques et sportives.
Après arbitrages, Frédérique Vidal annoncera le plan d’action global applicable à la rentrée 2018 au retour des vacances de la Toussaint.
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