- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Compétence
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Grève
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Temps de travail
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
La nécessité d’obtenir ou non une autorisation d’exploiter est appréciée du chef de la société destinée à exploiter les biens repris, et non du chef du repreneur, personne physique.
par Ariane Gailliardle 27 octobre 2016
En droit rural, le contrôle des structures des exploitations agricoles est une procédure administrative essentielle, notamment concernant la mise en valeur des terres par bail. Mais en cas d’exercice du droit de reprise, les litiges sont parfois complexes à résoudre. L’ordonnance du 13 juillet 2006 a renforcé les exigences du contrôle, surtout en cas de terres reprises pour être exploitées par une société.
Dans l’arrêt rapporté, la propriétaire de plusieurs parcelles de terre avait délivré aux preneurs un congé en vue de la reprise de l’exploitation par son petit-fils. L’exercice par le bailleur d’un droit de reprise ne peut faire échec à l’effet du renouvellement du bail pour le preneur qu’à condition d’être justifié : il s’agissait ici d’une reprise pour exploitation familiale des parcelles louées, le groupement étant constitué du père et du fils. Face à l’éviction de leur droit au renouvellement, les preneurs sollicitaient l’annulation de ce congé. La cour d’appel a considéré que le bénéficiaire du congé de reprise avait l’intention d’exploiter les parcelles reprises au sein d’un groupement agricole d’exploitation en commun (GAEC), dont il était associé gérant. Dès lors, le GAEC devait solliciter une autorisation d’exploiter pour son compte, à défaut de quoi le congé aux fins de reprise était nul. Les juges du fond ont appliqué l’article 411-58, alinéa 7, du code rural et de la pêche maritime, qui dispose que « lorsque les terres sont destinées à être exploitées dès leur reprise dans le cadre d’une société et si l’opération est soumise à autorisation, celle-ci doit être obtenue par la société ».
La propriétaire du bail, auteur de l’acte de congé pour reprise, reprochait dans son pourvoi à la cour d’appel d’avoir violé l’article L. 323-13 du même code en vertu duquel la participation à un GAEC ne doit pas avoir pour effet de mettre ceux des associés qui sont considérés comme chefs d’exploitation et leur famille, pour tout ce qui touche leur statut...
Sur le même thème
-
Rétrocession : un candidat à un projet commun a qualité pour agir seul en nullité
-
Bail rural : insertion d’une clause de reprise sexennale
-
Sort du bail rural au décès du preneur entre deux ayants droit non privilégiés
-
Conditions de recevabilité des candidatures déposées à la SAFER
-
Recevabilité et efficacité de l’action en expulsion opposant deux preneurs successifs
-
Améliorations irrégulières et loyer du bail renouvelé
-
Servitude légale de distribution de gaz : précisions sur les obligations du concessionnaire
-
Valeur vénale moyenne des terres agricoles en 2023 (modificatif)
-
Mise à disposition des biens loués irrégulière ou cession illicite ?
-
Exercice du droit de préemption environnemental de la SAFER