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Le contrôleur général des prisons demande la fin de la rétention de sûreté

Inactivité totale, suivi médico-psychologique inexistant… Les critiques formulées par l’autorité administrative indépendante sont nombreuses.

par Caroline Fleuriotle 5 novembre 2015

Adeline Hazan, contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL), demande l’abrogation du dispositif de rétention de sûreté, dans un avis publié au Journal officiel d’aujourd’hui.

À ce jour, cinq personnes ont fait l’objet d’une rétention de sûreté, dispositif créé en 2008 (L. n° 2008-174, 25 févr. 2008 complétée par L. n° 2010-242, 10 mars 2010). Celle-ci consiste dans le placement de la personne en centre socio-médico-judiciaire de sûreté (CSMJS) dans lequel lui est proposée, « de façon permanente, une prise en charge médicale, sociale et psychologique destinée à permettre la fin de cette mesure » (C. pr. pén, art. 706-53-13). L’unique CSMJS est situé à Fresnes, dans une structure pénitentiaire (l’établissement public de santé national de Fresnes).

Le CGLPL avait déjà formulé de nombreuses critiques sur ce dispositif en 2014 (V. Dalloz actualité, 6 mars 2014, obs. M. Léna isset(node/165202) ? node/165202 : NULL, 'fragment' =>...

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