- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Compétence
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Grève
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Convocation par procès-verbal : dépassement du délai et contrôle judiciaire
Convocation par procès-verbal : dépassement du délai et contrôle judiciaire
Dans la procédure de convocation par procès-verbal, un contrôle judiciaire ne peut être ordonné, en application de l’article 394 du code de procédure pénale, que si les délais d’audiencement prévus par ce texte sont respectés.
par Sébastien Fucinile 7 avril 2015
Lorsque le tribunal correctionnel est saisi par le procureur de la République par la voie de la convocation par procès-verbal, ce dernier peut saisir le juge des libertés et de la détention afin de placer le prévenu, jusqu’à sa comparution devant le tribunal, sous contrôle judiciaire. La chambre criminelle a cependant précisé, par l’arrêt rapporté du 10 mars 2015, que « dans la procédure de convocation par procès-verbal, un contrôle judiciaire ne peut être ordonné, en application de l’article 394 du code de procédure pénale, que si les délais d’audiencement prévus par ce texte sont respectés ». Elle a ainsi rejeté le pourvoi dirigé contre un arrêt ayant affirmé que le juge des libertés et de la détention ne pouvait accepter le placement sous contrôle judiciaire du prévenu lorsque les délais prévus par l’article 394 n’avaient pas été respectés.
La convocation par procès-verbal, comme la comparution immédiate, est un mode de saisine du tribunal correctionnel qui ne peut avoir lieu qu’à l’issue d’un défèrement devant le procureur de la République. Depuis la loi du 27 mai 2014, l’intéressé a le droit d’être assisté par un avocat lors de la présentation au procureur de la République, et ce dernier va alors informer l’intéressé, après avoir recueilli ses observations et celles de son avocat,...
Sur le même thème
-
Défaut de citation à comparaître de l’administration des douanes et droit au procès équitable : quelle articulation ?
-
Référé pénal environnemental : nouvelle restriction du droit de recours de la personne uniquement intéressée par les mesures de précaution
-
Recevabilité du pourvoi et structure d’exercice inter-barreaux
-
Compétence du pouvoir exécutif en cas de conflit entre MAE et extradition
-
Régularisation de l’ordonnance de renvoi à hauteur d’appel
-
Audience suspendue, audience quand même !
-
Précisions sur la prolongation exceptionnelle de la détention provisoire
-
Questions subsidiaires devant la cour d’assises et motivation de la période de sûreté facultative
-
Absence de droit à indemnisation de la nouvelle propriétaire d’un immeuble endommagé par un incendie volontaire
-
Alain Lambert, ex-ministre du Budget, condamné à deux ans de prison avec sursis pour trafic d’influence passif